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Wolfsburg – OL (1-4) : cinq fois les Lionnes !

OL

FÉMININES. L’OL a remporté à Kiev sa 5e Ligue des Champions féminine, devenant au passage le seul club le plus titré dans la compétition. Un succès historique acquis contre Wolfsburg lors d’un match à rebondissements (1-4).

Finale de Ligue des Champions féminine, jeudi 24 mai 2018

VfL Wolfsbourg – Olympique Lyonnais 1-4

Buts : Harder (93e) pour Wolfsburg, Henry (98e), Le Sommer (99e), Hegerberg (103e) et Abily (116e) pour l’OL

Avertissements : Popp (72e) et Maritz (79e) à Wolfsburg, Bacha (61e) et Renard (107e) à l’OL

Expulsion : Popp (95e)

Wolfsburg : Schult – Blässe, Fischer (cap), Goessling, Maritz – Hansen (Wullaert, 46e), Gunnarsdóttir (Wedemeyer, 57e), Popp, Dickenmann (Kerschowski, 89e) – Pajor, Harder. Entr. : Stephan Lerch.

OL : Bouhaddi – Bronze, M’Bock, Renard (cap), Bacha (Cascarino, 65e) – Kumagai (Van de Sanden, 95e), Henry, Majri – Marozsán – Le Sommer (Abily, 114e), Hegerberg. Entr. : Reynald Pedros.

 

Au bout de l’ennui

Le score final ne le reflète pas vraiment, mais l’OL et Wolfsburg sont deux équipes d’un niveau assez proche. On en a eu la confirmation, au moins avant la prolongation. Le jeu très vertical des Allemandes, qui souhaitaient notamment profiter des espaces laissées par des latérales lyonnaises offensives, a bien été gérée par une défense de l’OL solide. De l’autre côté du terrain, la prudence des fenottes a longtemps limité les frissons aux coups de pied arrêtés.

C’est d’ailleurs sur l’un d’eux que l’OL aurait dû ouvrir le score. Amandine Henry touchait le ballon de la tête juste devant la gardienne sur corner et l’envoyait derrière la ligne. But… non validé, l’arbitre jugeant que Noëlle Maritz avait dégagé sur sa ligne (69e). Une énorme occasion de plier le match, tout comme celle d’Eugénie Le Sommer à une dizaine de minutes du terme. L’attaquante lyonnaise surgissait au deuxième poteau sur un centre de Delphine Cascarino, mais Almuth Schult repoussait du genou (83e). On avait donc le droit à 30 minutes de rab, heureusement pas aussi indigestes que les 90 précédentes.

Á base de Popp Popp Popp Popp

La prolongation allait heureusement démarrer sur un rythme un peu plus palpitant. Au bout de trois minutes, Pernille Harder avait enfin un peu d’espace et décidait de frapper de loin. Un tir légèrement contré par Wendie Renard qui prenait à contre-pied Sarah Bouhaddi (1-0, 93e), qui avait percuté Lucy Bronze dans les arrêts de jeu de la deuxième période quelques minutes auparavant en se cassant peut-être le poignet au passage.

Pas dit toutefois que cela ait eu une incidence sur ce coup-ci, mais on remerciera les Allemandes de ne pas l’avoir plus testée. Car Wolfsburg n’allait pas réussir à faire fructifier cette ouverture du score. La faute en grande partie à Alexandra Popp, déjà avertie et coupable d’un tacle les deux pieds décollés dans le camp adverse (96e). Une expulsion palmieriesque qui allait faire basculer le match.

 

Situation retournée, vite et bien

97:28 et 98:40 (selon le chrono du diffuseur) : l’OL allait finalement faire la différence en une grosse minute. Henry s’infiltrait dans la défense adverse et balançait une patate surpuissante pour faire trembler les filets, le meilleur moyen de s’assurer que l’arbitre valide cette fois le but (1-1, 98e), avant qu’Eugénie Le Sommer ne coupe un centre en retrait de Shanice Van de Sanden alors que l’habillage post-but était encore à l’écran (2-1, 99e).

La Néerlandaise, entrée juste avant le coup de folie de Popp, aura elle aussi contribué à faire basculer la rencontre du bon côté. Sa vitesse de pointe a fait beaucoup de bien à l’OL, qui avait enfin des espaces à exploiter. Après cette première passe décisive, Van de Sanden en a rajouté deux autres : une pour Ada Hegerberg après une course sur quasiment toute la longueur du terrain (1-3, 103e) et une pour Camille Abily, dont le compteur buts en coupe d’Europe aura le bon goût de ne pas rester à 42 (1-4, 116e). La Bretonne prendra donc sa retraite en ayant remporté 5 Ligue des Champions. Pas sûr par contre que l’OL s’arrête là.

Hugo Hélin

(Photo UEFA)

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