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Vercoutre et le Buena Fista Social Club
- Publié le: 24 novembre 2013
RANK’N’OL #S02E22. Rémy Vercoutre, à la force de ses poings, a évité une nouvelle humiliation face à un mal classé. Mais après Évian, Montpellier et Ajaccio, les Lyonnais n’ont pu, ou voulu, faire mieux qu’un nul face à Valenciennes (1-1). L’OL a décidé de faire œuvre de charité, le Rank se met au diapason.
Le compte rendu du match : Ce soir, pas envie
Le mode d’emploi : Let’s Rank’n’OL !
1. Rémy Vercoutre. Plus de deux cents jours qu’on ne l’avait pas vu. Premier constat : il n’a pas changé. Ses trois premiers ballons, il les a boxés. Le quatrième a terminé dans ses filets, laissant planer cette ambiguïté : pouvait-il l’avoir ou pas ? En tout cas, Gerland savait à la fin du match qu’il ne lui en voudrait pas, depuis la 82e minute exactement et son intervention décisive face à Le Tallec. Dans cette quasi-équipe-type équipe, et après les performances plutôt abouties d’Anthony Lopes, il passait presque pour le maillon faible. Les Lyonnais savent désormais qu’il ne s’agit pas de faire avec Vercoutre, mais plutôt de faire comme Vercoutre : prendre les poin(g/t)s dès qu’on en a l’occasion.
2. Samuel Umtiti. Trop facile, trop arrogant : l’OL va entendre durant une semaine ce qu’Umtiti entend depuis des mois. Il y a même de bonnes chances qu’il incarne tous les maux de son équipe à force de relance de la poitrine, de jeu à terre plein axe devant sa surface ou de montée balle au pied à base de crochets de l’extérieur. À cela près que le Fossoyeur de Ménival ferait tout pareil face au Bayern, la Juve ou le Barça, pour la simple et bonne raison qu’il ne sait faire que ça. Et s’il y a bien une leçon que les Lyonnais pourraient retenir de Samuel Umtiti, c’est qu’être facile, c’est pas si facile.
3. Henri Bédimo. Après avoir été une bonne surprise, le Camerounais est en passe de devenir une institution. La preuve, Ariel Jacobs lui avait mis deux latéraux (Mater et Ducourtioux) dans son couloir. Il en faudra peut-être trois au retour. S’il a bénéficié de la bonne couverture d’Umtiti, Bédimo, sans renacler son boulot défensif pour autant, a poursuivi sa mission de pilonnage. Et suite à une bonne combinaison avec Gourcuff, encore rankable à ce moment-là, il a délivré sa deuxième passe dé’ de la saison, toujours pour Gomis (après Monaco), d’un centre parfait. Il est resté disponible ensuite. Mais pour personne.
4. Gueïda Fofana. Depuis que Gonalons a décidé de faire l’impasse sur 2013 et que Gourcuff et Grenier ont inventé le principe de l’intermittence alternée, on avait souvent vu Fofana tenir un milieu à trois à lui tout seul. Force est de constater que le niveau supérieur ne lui fait pas peur. Il a même essayé d’apporter son soutien aux camarades de devant. Sauf que sa frappe à l’entrée de la surface est passée de peu à côté que sa reprise aux six mètres s’est envolée dans le virage sud. Si cette dernière action plombe son match, ou du moins son appréciation, Fofana a encore prouvé qu’il avait tout pour devenir un cadre. Le jour où il parviendra à l’attraper.
5. Miguel Lopes. Son arrivée avait suscité beaucoup de circonspection que ses débuts n’avaient fait que confirmer. C’est finalement son absence qui avait généré des attentes qu’il a parfaitement assumées à son retour. On en conclut donc que Miguel Lopes a besoin d’amour. Le Rank’n’OL reste vigilant pour la suite mais connaît sa mission. Alors cher Miguel, veuillez recevoir ces quelques points comme une marque d’affection.
Par Pierre Prugneau
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