Saint-Priest, le tournant de la carrière de Nabil Fekir

[SUNUFOOTBALL] 15 matchs, douze buts, trois passes décisives, Nabil Fekir est inarrêtable. Enfant de Vaulx-en-Velin, un quartier de la région lyonnaise, le petit Nabil a un parcours atypique. Avant d’être un des grands artisans du bon parcours de son équipe, le Franco-Algérien a dû prouver son niveau avec les 19 ans de Saint-Priest. Retour sur ce bout de chemin méconnu du grand public.

« C’est cette épreuve qui m’a donné envie de me défoncer et d’aller au plus haut niveau. Si j’étais resté à l’OL, ça aurait été mieux. Mais j’ai appris d’autres choses là-bas. » Là-bas comme le disait si bien Nabil Fekir au Progrès, c’est le club de Saint-Priest. Une structure qui l’a accueilli pendant une saison dans la catégorie des U19. Un passage obligé après deux années au centre de préformation de Lyon (non conservé) et un retour à Vaulx-en-Velin de trois saisons auprès des siens : «Nabil c’était un joueur exemplaire, un batailleur, un gagnant avec la rage de vaincre». Les louanges du dirigeant de Vaulx-en-Velin, Feniche Salem, n’ont pas empêché le milieu offensif de rejoindre Saint-Priest dans la foulée. « La venue de Nabil a été facile. A Vaulx-en-Velin il était dans un environnement familial comme dans un cocon tandis qu’à Saint-Priest il avait l’occasion de prouver qu’il avait le niveau dans un contexte étranger qui plus est à un échelon équivalent au championnat national », décrypte Lionel Montero, directeur sportif du club.

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