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PSG – OL : la bonne action désintéressée
- Publié le: 1 décembre 2013
AVANT-MATCH. Si l’OL devait s’imposer à Paris, il ne ferait au bout du compte que récupérer une infime partie des onze points qu’il a laissés à Gerland. Un exploit au Parc ne vaudrait donc que par sa seule beauté. Improbable, mais tentant.
L’enjeu. Dans le meilleur des cas, les supporters lyonnais – dont aucun ne sera au Parc puisque les membres du Kop Virage Nord comme ceux de Lyon 1950 (virage sud) ont décidé de boycotter les places en parcage à 45 euros – vivront leur deuxième énorme émotion de la saison, reprendront une bière, ou la feront voler, en attendant, genoux croisés et pop-corn, à la main le JMA show.
Personne, ou pas grand-monde, ne croit à ce scénario, mais au moins ces quelques lignes auront arraché un sourire aux plus rêveurs. Le PSG n’a plus perdu depuis neuf mois quand l’OL a eu toutes les peines du monde à battre l’équipe bis du dernier de la Liga après avoir concédé le nul à domicile face au 18e de Ligue 1. Et s’il n’y avait qu’une chance sur dix que l’OL réalise l’exploit, prévision déjà optimiste, cela n’empêcherait pas le PSG de terminer champion, pas plus que ça ne permettrait à l’OL de décrocher un billet pour la Ligue des champions. Le seul objectif comptable des Lyonnais reste à la limite de terminer devant Saint-Étienne. Mais est-ce bien la peine de se mettre une pression inutile avant un match où on n’a rien à perdre ?
La compo. La saison dernière, Rémi Garde avait tenté un gros coup de bluff, à deux doigts de fonctionner, avec une équipe alignée en 3-5-2. Cette année, on devrait plutôt assister au phénomène inverse : le technicien lyonnais devrait abandonner le 4-4-2 que personne n’attendait et qu’il utilise depuis un mois pour revenir à un très classique système à une pointe. Steed Malbranque devrait en faire les frais. Alexandre Lacazette et Yoann Gourcuff aussi dans la mesure où ils devraient délaisser l’axe pour les ailes, pour une mission de perturbation de la relance adverse plus que d’animation.
Le groupe : Vercoutre, Gorgelin – M. Lopes, Bisevac, B. Koné, Umtiti, Bédimo – Gonalons, Tolisso, Ferri, Fofana, Mvuemba, Malbranque, Gourcuff, Grenier – Lacazette, Pléa, Gomis, Danic.
Le prono de la rédac. L’OL ouvre le score à la 17e par Gourcuff et résiste pendant une heure. Gomis, au marquage de Thiago Silva, découvre sa vocation de stoppeur. Les passes en retrait de Grenier sont plus utiles que jamais. Hélas, à la 77e, Gonalons décide d’aller découper Verratti, qui l’esquive avant de servir Cavani pour l’égalisation. Les Lyonnais pensent alors avoir manqué l’exploit, mais après un dernier quart d’heure insoutenable, ils se rendent compte que le match nul relève plutôt du miracle.
Pierre Prugneau