« Je ne peux pas me permettre de faire le supporter »

Bad Gones

[FRANCE FOOTBALL] Joffrey Dassonville (34 ans) est le speaker du Parc OL. Ce dimanche soir face au PSG (21h00), il aura la lourde tâche d’assurer l’ambiance dans l’une des plus grosses affiches de l’OL cette saison. Qui est-il ? Comme prépare-t-il ses matches ? Comment doit-il se comporter ? France Football s’est entretenu avec lui.

 

Ce dimanche, l’OL reçoit Paris pour l’une des plus grosses affiches de la saison. Quels ingrédients allez-vous mettre par rapport aux matches plus « classiques » ?

« Gerland, c’était petit et ça se faisait avec deux-trois bouts de ficelle. Nous, on a une grosse machine ici. On est dix-douze minimum sur chaque match. »

On va essayer de faire une entrée un peu plus spectaculaire. Mais en tant qu’animateur, je ne vais pas faire quelque chose de différent. Il n’y a pas de raisons de plus chauffer le public sur un match qu’un autre. La différence, elle va se faire naturellement parce que le stade sera plein, parce que les gens seront là plus tôt, parce qu’ils seront plus excités par rapport à l’affiche. Donc à partir de ça, on va faire crier les gens un peu plus fort.

Comment êtes-vous devenu speaker officiel de l’Olympique Lyonnais ?

C’était l’alliance de mes passions : l’animation et le foot. Et quand un jour tu as cette opportunité-là, tu ne réfléchis pas vraiment… Tu fonces ! Tu as l’occasion de vivre pour ton club. J’ai passé un casting, j’ai dû monter un dossier, présenter ma vision de l’animation du stade, et prouver que j’étais supporter lyonnais aussi. Le fait d’avoir eu de l’expérience dans l’animation m’a aidé : c’est mon profil qui a fait que j’ai été recruté.

Vous avez animé votre premier match lors de l’inauguration du Parc OL le 9 janvier 2016 contre Troyes (4-1). L’ancien speaker de l’OL, Dominique Grégoire, vous a-t-il donné des conseils lors de vos débuts ?

Je suis allé le voir sur ses deux-trois derniers matches à Gerland pour prendre ses conseils, pour voir comment il bossait. On a un peu discuté, il m’a filé des conseils, mais entre Gerland et le Groupama Stadium, on a deux stades qui n’ont rien à voir, deux façons de faire complètement différentes. Gerland, c’était petit et ça se faisait avec deux-trois bouts de ficelle. Nous, on a une grosse machine ici. On est dix-douze minimum sur chaque match entre les gens en régie, le réalisateur, l’assistant-réalisateur, l’ingénieur du son, le gars qui gère les bannières LED, celui qui gère la mascotte… Je gère le conducteur du match, donc vraiment tous les éléments qui vont avoir lieu, ce que ne faisait pas « Dom » à Gerland parce que ce n’était pas forcément utile vu la configuration du stade.

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