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Olio : « À 18-19 ans, on doit être capable de jouer à ce niveau-là »
- Publié le: 16 août 2014
CFA. Sept ans après son départ de l’Olympique Lyonnais, Alain Olio a fait son retour à Tola Vologe pour prendre en main la CFA, qui entame sa saison ce samedi à 17 heures à Montpellier. L’ancien défenseur de l’OL (1976-1986) revient sur le rôle si particulier d’entraîneur d’équipe réserve et sur ses attentes.
Lire : la présentation de Saint-Priest, Chasselay, la Duchère et Villefranche
Rassurez-vous tout de suite, le retour d’Alain Olio se passe « bien » : « Je connais un peu la maison. » Forcément, après dix années passées à porter le maillot de l’OL puis autant le survêt’ (1997-2007), le technicien de 56 ans n’allait pas être trop déstabilisé. Encore que. Certaines choses ont changé, y compris au dernier moment. En effet, Alain Olio a signé fin avril « sous » Rémi Garde pour finalement travailler avec Hubert Fournier, ce qui n’était pas forcément prévu au départ. « Ça ne change pas fondamentalement les choses. On est en formation, on n’a pas vraiment le choix. » Comprendre : le choix des hommes. Ou plutôt des garçons.
« Au bout d’une dizaine de matchs, on saura quel objectif se fixer »
L’an dernier, Stéphane Roche – désormais directeur du centre de formation - a utilisé près de cinquante joueurs en trente matchs. Un record qui ne sera sûrement pas battu cette saison, même s’il faudra s’ajuster tous les week-end au gré des absences dans le groupe pro, des blessures et de la nécessité de tester un maximum de jeunes.
« L’équipe de U19 de la saison dernière va former l’ossature. Il y aura donc des 1996, mais aussi des 1997. » On retrouvera donc les Moufi, Diakhaby, Jenssen, Moutoussamy, Kalulu ou Pagliuca, ainsi que quelques champions de France U17. Quant à N’Gouma, Nganioni, Labidi (1995) et Paye (1994), ils apporteront leur « expérience » en espérant s’asseoir sur un banc de Ligue 1 de temps en temps.
« Se rendre compte à quel niveau ils peuvent se hisser »
S’il n’est pas possible d’identifier une équipe type, difficile d’établir un schéma de jeu particulier à l’avance. Tout juste sait-on qu’il n’est pas question d’appliquer le 4-4-2 des pros de manière systématique. « Ce qui est important, c’est qu’on puisse évoluer dans plusieurs formations, explique Alain Olio. Toutes les organisations ont été vues en formation, il faut que les joueurs soient capables de s’adapter. »
Alain Olio rappelle ainsi qu’il est avant tout un formateur, même si son équipe évolue dans un « vrai » championnat, de plus en plus difficile pour des réserves de plus en plus jeunes. « Mais à 18-19 ans, on doit être capable de jouer à ce niveau-là », souligne-t-il, exigeant. Il ne se fixe pas d’objectif sportif pour autant. En tout cas pas tout de suite : « Il n’y a pas de carotte parce que je ne connais pas les adversaires. Au bout d’une dizaine de matchs, on saura quel objectif se fixer. Mais ce qui est important, c’est d’évaluer le potentiel des joueurs et se rendre compte à quel niveau ils peuvent se hisser. » Assez haut et assez rapidement dans l’idéal. Parce qu’Hubert Fournier pourrait bientôt en avoir besoin.
Pierre Prugneau
(Photos Jean-Marc)