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OL – Rennes (1-2) : Mapou ne rate pas la « Général »
- Publié le: 23 août 2015
LES NOTES. Décevant depuis le début du championnat dans l’animation offensive, l’OL s’était au moins distingué par sa solidité défensive. Quatre-vingt-dix minutes et deux buts encaissés plus tard, la défense quitte cette (courte) liste des satisfactions. Contre Rennes (1-2), il n’y a de toute façon pas eu grand-chose ni grand monde à sauver du côté de l’Olympique Lyonnais. Et surtout pas la dernière recrue Mapou Yanga-Mbiwa, digne d’un Général Bako des grands jours.
Le match : Galette soucis
Alors qu’Anthony Lopes avait maintenu l’OL à flot au Roudourou, il n’a pu cette fois empêcher son équipe de sombrer, battu très tôt par une frappe de Pedro Henrique (8e) et pas irréprochable sur un tir rasant de Mehdi Zeffane (56e). Devant lui, la charnière centrale de l’OL accueillait Mapou Yanga-Mbiwa pour ses débuts lyonnais. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a donné le meilleur de lui-même pour rappeler à Gerland les pires heures du Général Koné. Un ballon perdu sur une touche de balle bien trop longue à 25 mètres de son but et directement à l’origine du premier but rennais. Par la suite, quelques relances catastrophiques, notamment une superbe sélection de parpaings envoyés à Rafael. Samuel Umtiti, son partenaire en charnière centrale, a signé une sortie de meilleure qualité malgré quelques relances hasardeuses. Sur les côtés, Henri Bedimo faisait son retour et a été l’une des rares satisfactions de la soirée. Disponible, volontaire, il a livré un duel intéressant avec Moreira mais n’a pu directement créer le danger. Le contraire de Rafael de l’autre côté, décisif sur l’égalisation et souvent trouvé en situation offensive, mais à nouveau léger à la fois dans son placement défensif et ses inteventions, à l’image du second but de Zeffane.
Gonalent, Ferrien et Tolislow
Encore un match à oublier pour Maxime Gonalons. La sentinelle lyonnaise a mis du temps à rentrer dans la partie, et n’a pas réussi à extirper l’OL du pressing rennais. Au menu : pertes de balle en phase de construction, manque d’impact et une belle faute à 20 mètres sur Pedro Henrique qui aurait dû lui couter un carton jaune. Encore une fois, les relayeurs ont été en-dessous de tout. Leur match ? Une copie carbone de leur prestation guingampaise, avec un Corentin Tolisso invisible (en-dehors de quelques appels verticaux intéressants mais jamais remarqués par ses partenaires) et un Jordan Ferri toujours aussi imprécis dans ses prises de balle et transmissions. L’entrée de Rachid Ghezzal en relayeur gauche n’aura rien changé, ce qui doit beaucoup au fait qu’il ait raté à peu près tout ce qu’il a entrepris.
Lacazette reprend un peu de désert
Mathieu Valbuena s’est une nouvelle fois montré mobile et disponible, sans pour autant créer de réelles différences en-dehors de son avant-dernière passe sur le but de Fekir. Des coups de pied arrêtés quelconques. Remplacé par Maxwel Cornet qui ne s’est pas spécialement distingué lors des vingt-cinq minutes qu’il a passées sur la pelouse.
Nabil Fékir a livré ce qui est probablement son meilleur match depuis le début de saison. Des prises de balle tranchantes, un but signé d’une belle demie-volée (détournée), et quelques frappes dangereuses – l’une manqua de peu de trouver le petit filet de Benoît Costil en première mi-temps, et l’autre força le gardien breton à détourner en corner. Quelques combinaisons intéressantes avec Valbuena. Le constat est bien plus sombre pour un Lacazette qui a une nouvelle fois paru très loin de son niveau de la saison dernière et même de celui des années précédentes. Imprécis, peu tranchant dans ses prises de balle, très difficile à trouver aussi bien pour Fekir que Valbuena, et remplacé sous de ridicules sifflets par un Claudio Beauvue très discret.
Étienne M
(Photo Jean-Marc)