OL – PSG (7-0) : étrille bigger

OL

FÉMININES. Aprèm parfait au Parc OL : rouste infligée par les fenottes au PSG, 22.050 spectateurs présents, rouste infligée au PSG, des beaux buts, rouste infligée au PSG, une belle ambiance, rouste infligée au PSG et pas de concert de Christophe Maé. L’Olympique Lyonnais peut déjà préparer son déplacement en Italie pour la finale de la Ligue des Champions. Et rêver plus grand à une troisième couronne continentale.

 

Dimanche 24 avril 2016, demi-finale aller de Ligue des Champions

Olympique Lyonnais – Paris Saint-Germain 7-0

Buts :  Hegerberg (18e, 40e), Le Sommer (28e, 43e), Abily (45e+1), Necib (73e), Schelin (76e)

Avertissements : Rosana (44e) pour le PSG

OL : Bouhaddi  – Bremer (Petit, 79e), Mbock, Renard (cap.), Majri – Kumagai, Kaci (Necib, 63e) – Thomis (Schelin, 60e), Abily, Le Sommer – Hegerberg. Entr. : Gérard Prêcheur.

PSG : Kiedrzynek – Delannoy, Erika, Georges (Rosana, 37e), Boulleau (Dahlkvist, 21e) – Dali, Hamraoui (Morroni, 32e), Seger (cap.) – Mittag, Delie, Cristiane. Entr. : Farid Benstiti.

 

On avoue qu’on avait un peu peur avant de leur laisser les clés de la maison. Et si c’était avec les filles que se terminait l’invincibilité du Parc OL, cette citadelle jusque-là imprenable ? L’idée de revivre le hold-up d’il y a deux ans face aux mêmes adversaires trottait dans toutes les têtes. Une impression dissipée rapidement, le temps que l’OL prenne ses marques après une entame de match disputée.

 

Kaci-Kumagai : deux K, trois poumons

On pourra d’ailleurs remercier Farid Benstiti pour sa traditionnelle frilosité, tant le trio Bouhaddi-Mbock-Renard a semblé fébrile à chaque fois qu’il était sollicité (en particulier les deux premières). Les défenseurs centraux peuvent donc aussi dire merci à Gérard Prêcheur pour son choix d’aligner une paire de milieux défensifs plus travailleurs et portés sur les tâches ingrates qu’à l’accoutumée. Le duo Kaci-Kumagai a parfaitement su protéger sa charnière et récupérer un nombre incalculable de ballons. Et tout ça en préservant Amandine Henry, meilleure joueuse du monde à ce poste. Sur les côtés, les latéraux Bremer et Majri ont su faire le travail défensivement tout en apportant offensivement. Une habitude à l’OL. Une des grandes différences avec ce PSG.

 

 

Devant la paire de K, Abily a été déchargée de la plupart de ses tâches défensives et a pu se concentrer sur son boulot : fluidifier le jeu offensif. Pas forcément très en vue d’un point de vue personnel, elle a malgré tout réussi à marquer d’un coup-franc splendide.

 

I love what you did Le Sommer

Le boulot des milieux de terrain a donc surtout profité aux attaquants. Si Thomis a semblé un ton en dessous des autres, Hegerberg et Le Sommer ont une nouvelle fois prouvé qu’elles formaient l’un des duos offensifs les plus redoutables d’Europe. La vitesse et les appels de balle intelligents de la Bretonne couplés à la présence physique et au jeu en pivot de la Norvégienne font des dégâts et seront l’un des principaux atouts de l’OL pour conquérir une troisième Coupe d’Europe. Gérard Prêcheur pourra aussi compter sur son banc, d’où sont sorties aujourd’hui Necib, Schelin et Petit. Rien que ça. De quoi faire tourner au Parc des Princes avant la finale en Italie.

Hugo Hélin 

(Photo Damien LG)

Commenter

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>