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OL – Nice : un Puel, des missions
- Publié le: 10 août 2013
AVANT-MATCH. Entre le parcours du combattant pour rejoindre la Ligue des champions, les gros salaires à exfiltrer ou les adieux de Licha, l’OL débute sa saison de Ligue 1 à Gerland face au Nice de Claude Puel. Sans Gonalons, ni Umtiti et avec une attaque à réinventer.
Malbranque aurait peut-être mérité de souffler. Il va devoir courir deux fois plus. (Photo Panoramic – Frédéric Chambert)
L’enjeu. Plus que sur ce seul match, il est global : l’OL doit engranger un maximum de points en ce début de championnat puisqu’il dispose d’un calendrier considéré comme facile jusqu’à la 7e journée. Si les Lyonnais réussissent leur entame, ils se constitueront un matelas et créeront une dynamique. Mais comment appréhender une rencontre à domicile avec une équipe expérimentale face à un adversaire lui aussi diminué (Cvitanich, N. Mendy et Kolo suspendus, Pejcinovic et Maupay out) qui viendra pour ne pas perdre ? En espérant que les entrants compensent leur manque de rythme et d’automatismes par l’envie de se montrer (à leur coach ou aux recruteurs) et que les cadres aient encore suffisamment de jus. Bref, c’est pas gagné.
La compo. Après deux matchs de tour préliminaire éprouvants au bout d’une préparation d’avant-saison courte mais dense, c’était le moment de faire tourner. Hélas, Rémi Garde est désormais à la tête de l’effectif le plus léger depuis quinze ans et les absents sont légion, à commencer par Gonalons, Umtiti et Koné, tous suspendus. Les forfaits, sur blessure, de Dabo et Ghezzal (auquel s’ajoute évidemment Vercoutre) sont moins préoccupants. Aucune surprise en défense où Fofana accompagnera Bisevac dans l’axe, après avoir répété ensemble plusieurs fois lors des matchs amicaux, alors que Bédimo fera ses grands débuts à gauche. C’est plutôt au milieu que l’entraîneur va devoir trancher, en composant sans son seul vrai récupérateur, ni Fofana donc, tout en veillant à ménager les équilibres et les égos. Ferri semble le plus « 6 » de tous – même si personne n’a encore identifié son véritable poste – mais Mvuemba a un statut. La pique de Garde à l’encontre de l’ancien Lorientais (« Arnold contre le Real, il ne m’a rien montré d’exceptionnel ») était peut-être destinée à faire réagir le joueur. Mais qu’il reste à Lyon ou qu’il soit sur le départ, Mvuemba a tout intérêt à faire ses preuves. Il part donc avec une longueur d’avance sur Ferri, puisqu’on imagine mal Garde les associer et bouleverser tout son milieu. Malbranque devrait donc repartir pour un tour, avant de laisser probablement sa place à Fofana dans les semaines à venir.
Le groupe : Lopes, Defourny ; Miguel Lopes, Zeffane, Bisevac, Fofana, Bédimo ; Ferri, Malbranque, Mvuemba, Tolisso, Gourcuff, Grenier ; Lacazette, Benzia, Yattara, Bahlouli, Danic, Fekir.
Gourcuff et Lacazette dans l’axe pour finir ?
Devant les solutions sont multiples : Lacazette, Benzia et Bahlouli postulent à droite ; les deux premiers peuvent également jouer dans l’axe ; alors que l’aile gauche reviendra à un Breton, sans qu’on sache lequel. On privilégiera la triplette Lacazette-Benzia-Gourcuff. Le premier réussit son début de saison sur l’aile et le second est le seul véritable avant-centre de la liste – certifié « approuvé par Lacombe » qui plus est. Sur l’aile gauche, avec un Bédimo plus apte à prendre son couloir que Dabo, Gourcuff semble plus apte à trouver des solutions face à une défense regroupée. D’autant qu’il avait fait ce qu’il avait voulu de Grégoire Puel en mai dernier. Pour le frisson Bahlouli, il faudra attendre l’heure de jeu, quand il remplacera un Benzia privé de vacances et que Lacazette coulissera à la pointe de l’attaque. Danic devrait quant à lui relever Grenier, qui laisserait ainsi les clés du jeu à Gourcuff.
Le prono de la rédac. Une rencontre « plus légère » au milieu de quatre matchs à 20 millions, des absents en pagaille, l’émotion des adieux à Licha et des attaquants qui vont se mettre une pression énorme pour montrer qu’il n’y a pas besoin d’Aliadière : ça sent fort le 0-0.
