OL – Montpellier (5-0) : Nabil Fekir, les galettes du roi

Par Hugo Hélin
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Publié le: 9 janvier 2017

LES NOTES. L’OL a commencé son année 2017 de la meilleure des façons avec une large victoire contre Montpellier en 32e de Coupe de France. Un succès qu’il doit beaucoup à un Nabil Fekir qui a visiblement pris de bonnes résolutions, en marquant un but et en offrant trois passes décisives.

32e de finale de Coupe de France, dimanche 8 janvier 2017

Olympique Lyonnais – Montpellier Hérault Sporting Club 5-0

Buts : Lacazette (4e), Diakhaby (9e), Fekir (42e) et Cornet (71e et 75e)

Avertissements : J. Marveaux (24e), Lasne (45e) et Hilton (65e)

OL : Lopes – Rafael, Yanga-Mbiwa, Diakhaby, Morel – Gonalons (cap.), Tousart (Ferri, 69e) – Fekir, Cornet (Mateta, 76e), Valbuena (Darder, 69e) – Lacazette. Entr : Bruno Genesio.

Montpellier : Pionnier – Rémy, Saint-Ruf, Hilton, Roussillon – J. Marveaux, Sanson (Deplagne, 18e) – Lasne (Skhiri, 76e), Sessegnon, S. Camara – Mounié (Llovet, 86e). Entr. : Frédéric Hantz.

Lopes 6 – Rafael 7, Yanga-Mbiwa 6, Diakhaby 6, Morel 5 – Gonalons 7, Tousart 6 – Cornet 5, Fekir 9, Valbuena 7 – Lacazette 8

Les doutes se dissipent peu à peu. On avait presque arrêté d’espérer revoir Nabil Fekir à ce niveau-là, après des mois difficiles suite à son retour de blessure. On essayait de se raisonner, en se disant qu’une blessure des croisés ne pouvait pas transformer un talent rare en un vulgaire Rachid Ghezzal. Mais le temps tardait à nous donner raison. Et puis l’année 2017 est arrivée, et avec elle ce 32e de finale contre Montpellier. Un match que Nabilon a survolé, en marquant d’un lob sublime, en offrant trois passes décisives (dont deux à un Maxwel Cornet catastrophique avant cela, c’est dire l’ampleur du miracle) et surtout en combinant toujours malicieusement avec son compère d’attaque Alexandre Lacazette. On a encore un petit doute sur sa capacité à retrouver toute son explosivité d’avant-blessure. Mais on s’en fout ce soir. Au pire, Fekir se reconvertira en numéro 10 puncheur de haut niveau. Allez Nabil, rattrape le temps perdu.

Depuis un mois, #Fekir bosse avec un prépa physique particulier. Visiblement, ca porte ses fruits.

— Olivier Guichard (@oguichard) January 8, 2017

On l’a dit, Fekir était accompagné d’un Lacazette une nouvelle fois de haut niveau. On commence à s’y habituer : le Kid de Mermoz sait tout faire devant. Marquer, faire jouer ses coéquipiers, conserver le ballon dos au jeu quand il le faut. On serait tentés de dire “heureusement” d’ailleurs : le système en 4-2-3-1 coupe en effet clairement l’équipe en deux et se rapproche souvent d’un 4-2-4. Charge aux quatre de devant de faire la différence. Les hommes ont pourtant su rendre ce système meilleur qu’il ne l’est sur le papier, grâce au duo de devant mais aussi à Maxime Gonalons. Le capitaine lyonnais a confirmé son retour en forme, en harcelant les Montpelliérains pour récupérer le ballon mais aussi en n’hésitant pas à percer le rideau héraultais lui-même. La concurrence de Lucas Tousart lui a fait du bien, même s’il est difficile de parler de « concurrence » quand les deux se retrouvent désormais ensemble sur le terrain.

Petit Mat qui élimine l’OM au Vél… Est-ce que nos deux dernières années de vie n’avaient pas pour unique but de converger vers ce moment ?

— Zénon Zadkine (@ZenonZadkine) January 8, 2017

Lyon se prépare donc à retrouver Marseille en 16e de finale fin janvier-début février, une dizaine de jours après un premier match entre les deux équipes au Parc OL. Le déplacement sera forcément particulier pour Mathieu Valbuena. L’ancien Phocéen n’a jamais semblé aussi fort qu’en ce moment sous le maillot lyonnais. Lors de son premier match au Vélodrome avec l’OL, il avait rappelé au public marseillais qu’il avait des bollocks énormes. Absent du voyage à Marseille en championnat cette saison, Valbuena aura une occasion unique de ressortir ses couilles gigantesques et de les poser sur le front de tout le peuple marseillais lors d’un match à élimination directe. Lyon n’a jamais autant voulu croire en son Petit Vélo’v.

Hugo Hélin

(Capture d’écran Eurosport)