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OL – Lille : on se rationne comme on peut
- Publié le: 28 septembre 2013
NUL. Une victoire lors des neuf derniers matches, une seule occasion en 90 min et une défense pleine de courants d’air. En arrachant un match nul face au LOSC (0-0), l’OL s’en sort bien avec la sensation d’avoir ramené un bon résultat de l’extérieur. Problème : on était à Gerland.
Samedi 28 septembre 2013, 8e journée de Ligue 1
Olympique Lyonnais – Lille OSC 0-0
OL : A. Lopes (avertissement, 58e), Zeffane (avertissement, 20e ; Benzia, 65e), B. Koné, Umtiti, Bédimo – Mvuemba (Malbranque, 81e), Gonalons (cap.) – Briand, Grenier, Fekir (avertissement, 53e ; Ferri, 55e) – Gomis. Entr. : Rémi Garde.
Sûrement frustrés d’avoir à trop souvent courir après le score, les Gones entament la rencontre avec volonté. Gomis et Briand en sont les symboles. Dès la 4e, le premier récupère d’un pressing lisandresque une mauvaise relance nordiste et envoie le second défier Enyeama. C’était sans compter sur le plus mordant des Dogues, Florent Balmont, très motivé au moment de retrouver le chenil qui l’a vu faire ses premières dents.
Bédimo décisif d’entrée
Un carton, un coup franc raté de Grenier et deux petites minutes plus tard, la balle est déjà de l’autre côté du terrain. L’occasion de voir le moins décevant des joueurs lyonnais, Henri Bédimo, sauver sur la ligne de but une tête bouillante de Kalou sur un corner de Martin (6e).
Zeffane actif
Enfin, le côté droit de la défense reprend vie en l’absence de Dabo. Sous les yeux de Florian Maurice, l’autre gone de Sainte-Foy-lès-Lyon, Mehdi Zeffane, fête sa première titularisation en L1 de quelques montées intéressantes, d’un carton jaune (20e), d’une frappe au dessus (24e) et d’une participation au jeu de tous les instants.
Koné met de l’animation
Dans ce match ouvert, qui démarre au quart de tour, il ne faut pas encaisser le premier but. Les deux équipes s’y attellent alors, et il n’y aura plus guère d’actions d’ici la fin du premier acte, malgré les efforts de Koné, qui fait planer la menace sur le but d’Anthony Lopes d’une intervention plus que maladroite (28e). La frappe limpide de Gueye, suite à une nouvelle relance hasardeuse de l’axe central rhodanien (43e), occasionne une légère frayeur dans les travées de Gerland, qui raccompagne les deux équipes aux vestiaires sous les sifflets.
Alerte dispartion : Clément Grenier
En deuxième période, rien ne change. Grenier, translucide jusque-là, réussit le tour de force de complètement disparaître du match. Et avec ça, c’est le LOSC qui prend définitivement les commandes du jeu. La volonté de Jimmy Briand n’a toujours d’égale que sa maladresse, et les deux ne font pas très bon ménage. La pause n’a pas non plus guéri les maux défensifs de l’OL. La preuve, Nolan Roux, sympa devant le carré de supporters du LOSC, a le temps d’ajuster un spectaculaire ciseau retourné, à côté (52e). Et ce n’est rien comparé à l’énorme occasion que se procure l’attaquant lillois quelques minutes plus tard. Il faut un retour désespéré de Sam Umtiti pour détourner sa frappe en corner (56e).
Lille comme à la maison
Les Lyonnais commencent alors sérieusement à serrer les fesses, et Rémi Garde avec eux. Signe criant de son angoisse, la sortie d’un attaquant, Fekir, pour un milieu, Ferri. En face, René Girard, qui sent son équipe comme à la maison, fait l’inverse, et sort Martin pour Rodelin. C’est d’ailleurs ce dernier qui lance Kalou en duel face à Anthony Lopes. Et là, comme une histoire qui semble vouloir se répéter souvent cette année, le Givordin sauve les meubles (75e). Dix minutes plus tard, il sort encore un arrêt de classe sur une frappe de Nolan Roux (84e). Ses prouesses permettent à Gerland de croire en l’exploit d’une victoire à domicile face à une équipe mieux classée, que s’efforce d’entretenir Bafé Gomis en offrant la seule véritable occasion à l’OL en seconde période (85e) d’une frappe de l’extérieur du pied. Après une dernière poussée nordiste, l’arbitre siffle la fin du match. Et les Lillois laissent entrevoir leur déception.
Au stade de Gerland, Hugo Guillemet