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OL-Rennes : des préliminaires et beaucoup d’amour
- Publié le: 27 mai 2013
COMPTE RENDU. L’OL aura mis du temps pour arriver à ses fins face à Rennes (2-0). Il a finalement assuré sa qualif pour le 3ème tour préliminaire de la Ligue des champions. Et c’est tout ?
Ce serait occulter le coup-franc de Grenier et plus encore les sorties émouvantes de Réveillère et Lisandro.
Dimanche 26 mai 2013, 38ème journée de Ligue 1
Olympique Lyonnais – Stade Rennais
Buts : Lisandro (23ème), Grenier (69ème).
OL : Lopes – Réveillère (Mvuemba, 89ème), Koné, Bisevac, Dabo – Fofana – Malbranque – Lacazette (Ferri, 75ème), Grenier, Gourcuff – Lisandro (Gomis, 79ème). Entr. : Rémi Garde.
Rennes : Costil – Moreira (Foulquier, 46ème), Apam, Mensah, Mavinga – Makoun, Pajot – Danzé (Montano, 73ème), Diallo (Féret, 56ème), Pitroipa – Erding. Entr. : Frédéric Antonetti
Ce qu’il faut retenir. L’OL a bien réussi à mettre du suspense là où il n’aurait pas dû y en avoir. Et il peut même se féliciter que Mevlut Erding ait été si peu inspiré, la plupart du temps, voire malchanceux (tête qui frôle la lucarne, 67ème). Il peut surtout féliciter Anthony Lopes, impeccable de bout en bout, même sur une tête de Danzé signalé hors-jeu (18ème), mais surtout sur une frappe puissante de Mavinga (50ème). Pourquoi commencer par ce qui allait mal alors que l’OL a mis deux buts (Lisandro sur un penalty qu’il avait lui-même provoqué et Grenier sur un nouveau coup-franc stratosphérique) et s’est créé deux grosses occasions par Gourcuff (26ème) et Lisandro (39ème), à chaque fois servis l’un par l’autre ? Parce que les Lyonnais sont passés à pas grand-chose d’un gros rien.
Les moments clés. Ils n’ont peut-être pas eu d’influence sur le résultat, mais ces deux instants ont changé la face du match. Les deux remplacements de Licha et Réveillère qui ont donné une épaisseur dramatique à une rencontre quasi-insipide, au mieux stressante. Et Rémi Garde aura beau dire qu’il reste un an de contrat à Lisandro et que Réveillère était « encore un peu en discussion avec le club », les larmes du premier et le changement inhabituel d’arrière droit en fin de match étaient évidemment des jubilés. Et même s’il est à l’origine de certaines des causes de leurs départs, on lui saura gré de ne pas avoir raté leurs sorties.
Le joueur. Clément Grenier, évidemment. Pas forcément influent dans le jeu, le meneur qui « connaît sa valeur » (dixit Aulas) a encore réussi un coup franc qu’on pourrait qualifier d’incroyable s’il n’avait pas été prévisible. Gerland qui vibre dès la faute sifflée, ça rappelle des souvenirs.