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OL : le onze type des Lyonnais de février
- Publié le: 18 février 2014
UN MOIS, UNE ÉQUIPE. Tout au long de l’année 2014, en partenariat avec Old School Panini, retrouvez l’équipe des joueurs de l’OL qui fêtent leur anniversaire dans le mois en cours. Malgré un côté gauche au top, celle de février n’est pas la plus glam. Mais elle a quelques histoires à raconter.
Julien DARUI
16 février 1916
Gardien français du XXe siècle selon l’Équipe, Darui, 25 sélections en équipe de France, est reconnu comme l’un des principaux précurseurs du poste, en étant notamment l’un des tous premiers à sortir de ses buts. Il n’a jamais joué à l’OL mais a entraîné le club une saison. On le préfèrera dans les cages, où il a brillé de Charleville à Montpellier en passant par Lille, Roubaix et le Red Star. Car, après avoir pris l’OL en mai à Noël 1954, il ne remportera que deux victoires en 15 matchs de championnat. Il poursuivra sa carrière… au cirque avant d’ouvrir un bistrot à Dijon, où il est décédé en 1987.
Gilbert BONVIN
3 février 1931
A commencé sa carrière pro à l’OL pendant quatre saisons, de 1951 à 1955 (dont deux années de D2 conclues par le titre de champion 1954) avant de disputer une dizaine de saisons de D1 à Nice et Lens. Il meurt en 1983, à 52 ans.
Mick McCARTHY
7 février 1959
Si son passage à l’OL fut un bide (dix matchs en cinq mois), il n’en reste pas moins que le joueur était charmant et précédé d’une réputation très flatteuse. Il sera finalement prêté à Milwall, où il terminera sa carrière de joueur en 1992 et enchaînera aussi sec sur celle d’entraîneur. Il ne quitte le club qu’en 1996 pour prendre en main l’équipe d’Irlande (qu’il représenta 57 fois en tant que joueur) pour un mandat qui durera six ans. Après Sunderland et Wolverhampton, il officie désormais sur le banc d’Ispwich Town (D2), où ça a l’air d’être rock’n’roll.
Rajko ALEKSIC
19 février 1947
International yougoslave ayant participé à l’Euro 1968, il finit sa carrière jusqu’alors intégralement disputée à Novi Sad (FK Vojvodina) par deux saisons, terminées au 17e et 7e places, à Lyon où il jouera 50 matchs en D1.
Manuel AMOROS
1er février 1962
82 sélections en équipe de France, la dernière à seulement 30 ans, pour cet élégant défenseur désigné meilleur latéral du Mundial 86. Pas vraiment le destin avec lui, puisque sa frappe de 30 mètres s’écrase sur la barre de Schumacher à la 90e minute du fameux France-Allemagne de Séville (il y alors un partout) et qu’il sera le seul à rater son tir au but lors de la finale de la Coupe des clubs champions perdu par l’OM face à l’Étoile rouge de Belgrade. Après avoir été l’un des premiers gros salaires de l’ère Tapie à Marseille, tout défenseur qu’il était, Amoros, formé à Monaco, perd tout en 92-93 : sa place à l’OM, la Ligue des Champions qui va avec et l’équipe de France. Il débarque alors à Lyon – en compagnie d’Abédi Pelé et Pascal Olmeta – où il disputera 70 matchs et participera, brassard au bras, à la très excitante saison 94-95 avant de retourner faire une pige d’une saison à Marseille pour faire remonter l’OM en D1.
Daniel BRAVO
9 février 1963
Seulement six mois à Lyon en fin de carrière pour le soyeux attaquant des années 80 (13 sélections) reconverti milieu défensif par Luis Fernandez au milieu des 90’s. Mais, arrivé de Parme en compagnie de Reynald Pedros en janvier 1998, il marque quatre buts au cours des quatorze matchs qu’il disputera en D1 sous le maillot de l’OL et permettra au club de passer de 9e à la 6e place et ainsi de se qualifier pour la deuxième saison consécutive pour la coupe d’Europe. Il dispute ensuite une derrière saison au plus haut niveau avec l’OM avant de boucler la boucle à Nice, son club formateur, en D2.
Florent BALMONT
2 février 1980
Formé à l’OL après un passage au Cascol, il ne disputera que onze matchs avec les pros, ce qui lui permettra tout de même de décrocher deux des ses trois titres de champion de France (2003, 2005 puis 2011 avec Lille). 368 matchs en Ligue 1, 350 titularisations : une valeur sûre.
Lire : Un Cascol hors catégorie
José BROISSART
20 février 1947
Milieu international français (10 sélections de 1969 à 1973), il passera ses quatre dernières saisons à l’OL entre 1976 et 1980 avant de prendre en charge le centre de formation. Un taulier pour l’éclosion des jeunes pousses lyonnaises jusqu’au milieu des années 2000. Il sera également l’adjoint de Bernard Lacombe, quand ce dernier prendra en main l’équipe première de 1996 à 2000, les années de la montée en puissance (8e, 6e, 3e et 3e).
Lucien DEGEORGES
25 février 1942
L’homme d’un seul club, l’OL. Dix saisons, 300 matchs et trois finales de Coupe de France, dont deux victoires (1964 et 1967).
Franck GAVA
3 février 1970
La finesse technique au service de l’intelligence. Cinq saisons à régaler Gerland de passes décisives et de buts sur son côté gauche.
Lire : Gava, le culte du don
Lucien GENET
25 février 1928
Quatre saisons lyonnaises entre D2 et D1. Père de Guy (une soixantaine de match avec l’OL et intendant du club depuis bientôt deux décennies) et grand-père d’Alexis, formé à l’OL et désormais défenseur central de Chasselay.
Coach : Manuel FERNANDEZ
1er février 1922
Né quarante ans jour pour jour avant Manuel Amoros, Manuel Fernandez est lui aussi un fils d’immigrés espagnol. Il n’a entraîné l’OL qu’une seule saison (1961-62, 16e) mais a surtout marqué l’histoire de l’ASSE, où il a joué de 1947 à 1955, avant d’être entraîneur-joueur de la réserve durant six ans. Il se tue sur la route quelques jours avant son 49e anniversaire. Une avenue porte depuis son nom aux abords de Geoffroy-Guichard, un lieu qui le rapproche davantage de la glorieuse histoire lyonnaise que son court passage du côté de Gerland.
Remplaçants : Jérémy PIED (23 février 1989, ailier, en pro à l’OL de 2010 à 2013), Pierre SINIBALDI (29 février 1924-24 janvier 2012, attaquant, un seul match avec l’OL en 1955), Patrice LOKO (6 février 1970, attaquant, une demi-saison en 2001), Sandy PAILLOT (27 février 1987, défenseur, deux matchs avec l’OL en 2008).
Lire : Sandy Paillot : « De Lyon à Épinal, j’ai vraiment dégringolé… »
Sponsor : Justin Bridou
Lucien Eynard (et P.P.)
(Photo de Franck Gava, entouré de Basile et Jocelyn Angloma : Presse Sports)