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OL : le onze type des Lyonnais d’avril
- Publié le: 1 mai 2014
UN MOIS, UNE ÉQUIPE. Tout au long de l’année 2014, en partenariat avec Old School Panini, retrouvez l’équipe des joueurs de l’OL qui fêtent leur anniversaire dans le mois en cours. Le onze d’avril est un 4-4-2 bien équilibré avec une défense 100% formée au club, un milieu très technique et une attaque de fou. Et même un champion olympique sur le banc.
Yves CHAUVEAU
14 avril 1945
Douze saisons en tant que titulaire dans les buts de l’OL, plus de 500 matchs pour le club, un chef-d’oeuvre à White Hart Lane (1967), une sélection (1969), une Coupe de France (1973) : Yves Chauveau est une légende à Lyon. Le Burgien arrive en 1964 et repartira dix-huit ans plus tard, malgré une première escapade à Grenoble (1965-1966), histoire de se faire les gants en D2, puis une autre à Monaco (de 1975 à 1978). Ce deuxième épisode n’est pas le plus heureux sportivement, avec une descente la première année, une saison en D2 ensuite et une dernière sur le banc… alors que l’ASM remporte le championnat. Pas grave, Chauveau revient au bercail avec une deuxième ligne à son palmarès et reprend sa place de titulaire, dont il ne sera délogé qu’en 1981, à l’arrivée de Slobodan Topalovic. Après une dernière pige à Villefranche, il arrête définitivement sa carrière en 1984.
François CLERC
18 avril 1983
Il fut un temps, lointain, où le troisième latéral droit de l’OL était un potentiel international. Début 2006, Anthony Réveillère se blesse aux ischios alors que Lamine Diatta est parti avec la sélection du Sénégal disputer la CAN en Égypte. François Clerc, qui revient d’un prêt raté à Toulouse (8 matchs), est lancé par Gérard Houllier. Quelques semaines après, il est appelé en sélection par Raymond Domenech, qui emmènera finalement Pascal Chimbonda à la Coupe du monde en Allemagne. Clerc cumulera tout de même 13 sélections jusqu’en 2008, moment où Claude Puel met fin à l’alternance, instaurée par Houllier et poursuivie par Alain Perrin, au poste de latéral droit. Après deux saisons quasi-blanches, l’autre Burgien de cette sélection quitte l’OL en 2010, d’abord pour Nice puis pour Saint-Étienne, où il a prouvé qu’il n’était pas bon qu’à jouer derrière Sidney Govou.
Rémi GARDE
3 avril 1966
Formé au club, capitaine, directeur de la formation puis coach, il a consacré sa vie au club, même s’il quitte Lyon à 27 ans, lassé par les mauvais résultats et usé par le « poids des responsabilités ». Mais ce sont surtout les blessures qui auront quelque peu plombé sa carrière de joueur, durant laquelle il portera tout de même six fois le maillot de l’équipe de France et réalisera le doublé Cup-Championnat avec Arsenal, dont il sera le premier capitaine étranger. Milieu de terrain actif et élégant, il se retrouve ici libéro, un poste où il également brillé mais qu’il a occupé contraint, alors que Raymond Domenech lui voyait un avenir dans cette fonction. « Je voyais bien que j’avais quelques aptitudes, à mon grand étonnement, mais je n’ai jamais été emballé par ce poste-là. »
Sa carrière, ses modèles, les raisons de son départ, etc. : l’interview de Rémi Garde
Jérémy BERTHOD
24 avril 1984
Titulaire à 19 ans dans une équipe triple championne de France, le champion du monde du monde 2001 des mois de 17 ans disputera une centaine de matchs sous le maillot de l’OL, qu’il quitte en 2007, quatre titres de champion dans la besace. La suite, à Monaco (un an) puis à Auxerre (quatre ans) sera plus pénible. C’est finalement en Norvège que le Gone né à Tassin-la-Demi-Lune retrouve le sourire, à Sarpsborg plus particulièrement, où ses performances et son expérience ont grandement contribué au maintien de l’équipe en première division.
Alexandre BÈS
10 avril 1967
Formidable athlète – longtemps recordman du Lyonnais de triple saut ! -, il a fait preuve d’un grand investissement pendant la cinquantaine de matchs qu’il a disputés avec l’OL en D1 entre 1989 et 1994. Il part à Cannes où Safet Susic ne le fait quasiment pas jouer, avant de signer à Rouen. En Normandie, il sera le capitaine d’un club en reconstruction, relégué administrativement en Nationale 2 (CFA) en 1995, l’été de son arrivée. Il décède brutalement le 31 mai 1997, victime d’une crise cardiaque pendant l’échauffement avant un match.
Alexandre Bès dans les souvenirs et le onze OL star de Romarin Billong : l’interview
Émile ANTONIO
22 avril 1928
Le milieu de terrain auvergnat, comme son nom ne l’indique pas, sera l’un des chouchous de Gerland durant les six saisons qu’il passera à Lyon, entre 1954 et 1960. Après avoir joué à Sète et Nice, il disputera près de 200 matchs sous le maillot de l’OL avant de prendre sa retraite professionnelle et de retourner jouer dans sa région, à l’AS Montferrand.
Hector MAISON
20 avril 1936
Ce milieu argentin a joué dix ans en France de 1961 à 1971, à Nice, Lyon et Béziers. Durant ses trois saisons à l’OL (1966-1969), il sera le pourvoyeur officiel de Di Nallo, avec qui il remportera la Coupe de France en 1967 face à Sochaux (3-1). Mais s’il entre dans la légende ce jour-là, c’est surtout pour avoir, afin de préserver le score en fin de match, dégagé le plus loin possible un ballon qui finira… dans les mains de De Gaulle !
Mire PJANIC
2 avril 1990
Plus de 100 matchs avec l’OL. Parti à 21 ans à la Roma pour 11,5 millions, soit 4 de plus que l’indemnité versée à Metz trois ans auparavant. Trois saisons durant lesquelles il n’aura pas eu le temps de laisser son empreinte, malgré son but historique à Bernabeu. Mais tout le monde s’accordait à dire que son talent éclaterait après sa vente précipitée. Et ça n’a pas raté.
Gérard LANTHIER
3 avril 1956
L’une des plus belles moustaches de l’histoire du foot lyonnais – derrière celle de Raymond Domenech évidemment – même s’il nr la porte pas encore sur cette vignette. Formé au club, il ne dispute qu’une vingtaine de matchs avec l’équipe pro en deux saisons, avant de partir en 1977 à Avignon, en D2. C’est là-bas qu’il sera repéré par Auxerre. Guy Roux relance sa carrière en D1 en 1980. Au final, il joura plus de 220 fois dans l’élite. Coup de latte du destin : il est titulaire lors de la saison 1984-1985 au PSG, mais il quitte Paris pour Rennes après une seule année passée dans la capitale. Dommage, le PSG version Houllier décroche son premier titre dans la foulée.
Fleury DI NALLO
20 avril 1943
Le Petit Prince de Gerland, 489 matchs et 222 buts entre 1960 et 1974. Cinq finales de Coupe de France dont trois victoires. Peut-être le meilleur joueur de l’histoire du Derby, grâce notamment à un chef-d’œuvre en demi-finale retour de la Coupe 1971 : après une défaite 2-0 à Geoffroy-Guichard, Di Nallo inscrit un triplé au retour à Gerland, plus deux buts refusés. À tort, selon la légende.
La dream team du Derby
Samassi ABOU
4 avril 1973
L’un des plus gros talents vus à Tola Vologe. Il est repéré lors de l’été 1991 à l’occasion d’un d’un match amical de l’OL contre Martigues. Ce jour-là, à 18 ans, il ridiculise les défenseurs lyonnais, qui ne parviendront jamais à l’attraper. Il débarque un an après et devient titulaire illico. Mais il aura du mal à confirmer les espoirs placés en lui et quitte le club pour Cannes en 1996, après seulement 8 matchs en deux ans. Il y aura bien un retour de flamme à West Ham en 1998, mais là aussi, il ne sera qu’éphémère.
Coach : Jacques Santini
25 avril 1952
Une Coupe de la Ligue et le premier titre de champion de France. Un grand tacticien, même s’il a toujours eu du mal à mettre les joueurs créatifs (Juninho et Carrière à Lyon, Zidane en équipe de France) dans les meilleures conditions.
Remplaçants : François BRISSON (9 avril 1958, ailier, à l’OL en 1989-90), René BOCCHI (3 avril 1957, milieu, à l’OL de 1982 à 1986), Roberto CABANAS (20 avril 1961, attaquant, à l’OL en 1990-91), Bako KONÉ (27 avril 1988, défenseur, à l’OL depuis 2011).
Sponsor : Perrier
Par Lucien Eynard et Pierre Prugneau