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OL – DFCO (3-3) : l’OL confirme, hélas
- Publié le: 24 septembre 2017
LES NOTES. L’OL a contre Dijon globalement joué la même partition qu’au Parc des Princes. Ça ne semblait pas être une bonne idée avant le match, et cela s’est confirmé pendant. Les meubles ont été sauvés grâce à quelques minutes de révolte et au talent d’un Houssem Aouar sous-exploité jusque-là.
7e journée de Ligue 1, samedi 23 septembre 2017
Olympique Lyonnais – Dijon Football Côte-d’Or 3-3
Buts : Fekir (20e), Aouar (60e) et Mariano (63e sp) pour l’OL ; Sliti (24e sp), Xeka (52e) et Yambéré (66e) pour le DFCO
Avertissements : Ndombele (58e) pour l’OL, Yambéré (3e), R. Amalfitano (40e), Reynet (59e), Rosier (75e) et Saïd (89e) pour le DFCO
OL : Lopes – Tete, Marcelo, Morel, Mendy – Tousart (Geubbels, 84e), Ndombele – Traoré, Fekir (cap), Aouar (Grenier, 86e) – Mariano (Myziane, 78e). Entr. : Bruno Genesio.
Dijon : Reynet (cap) – Chafik (Haddadi, 71e), Djilobodji, Yambéré, Rosier – Marié, Xeka – Kwon (Saïd, 64e), R. Amalfitano, Sliti (Sammaritano, 86e) – Jeannot. Entr. : Olivier Dall’Oglio.
Lopes 4 – Tete 4, Marcelo 4, Morel 4, Mendy 6 – Tousart 4, Ndombele 5 – Traoré 3, Fekir 7, Aouar 7 – Mariano 5
Ceux qui pensaient que le bloc bas était une adaptation tactique rendue obligatoire uniquement par les circonstances de la semaine dernière et le déplacement au Parc des Princes se sont trompés. Comme contre Guingamp, comme contre l’Apollon Limassol et donc comme contre le PSG, l’OL a été contre Dijon l’équipe la plus frileuse tactiquement sur la pelouse.
Face au DFCO, il a d’ailleurs fallu être mené 1-2 pour que le plan change et que l’on vive une dizaine de minutes de folie aboutissant au passage à deux buts. Tiens, et si aller presser et imposer son jeu dans le camp adverse était plus efficace que l’attentisme lorsqu’on a des joueurs techniques capables de combiner et qu’on affronte une équipe plus faible ? Non. Ça se saurait.
Aouar et Genesio comme on les aime. Soirée sans surprise.
— Pierre Prugneau (@Prugneau) 23 septembre 2017
Dans ce marasme collectif, Houssem Aouar a été l’un des petits rayons de soleil. Placé sur le côté gauche, Houss’ a fait admirer sa technique aussi douce qu’une cuillère de miel du Parc OL ainsi que sa capacité à s’intercaler intelligemment entre les lignes et à nouer une belle relation technique avec un Nabil Fekir toujours aussi décisif – et qui aurait pu l’être encore plus s’il n’avait pas laissé le penalty à Mariano Diaz, avant-centre éloigné des critères habituels lyonnais et qui n’est pas jugé sur son apport au jeu, mais sur ses statistiques pures. Bravo donc au Dominicain, qui a brillamment réussi à mettre le ballon au fond depuis les 11 mètres et gagne donc au moins 2 points sur sa note.
Mais revenons-en à Aouar : son profil en a donc fait d’emblée un des hommes du match, ce dont on ne peut que se réjouir. Notre côté jamais content ne peut en revanche que s’interroger : ces 85 minutes venues de nulle part n’arrivent-elles pas trop tard et le jeune joueur n’aurait-il pas pu jouer un peu plus ? Par exemple l’an dernier lorsque Rachid Ghezzal ou Maxwel Cornet alignaient les performances affligeantes. Aouar était alors sans doute trop jeune, et les neuf minutes disputées depuis le début de la saison ont dû faire la différence en terme d’expérience.
Pour vous situer à quel point ça va mal. pic.twitter.com/WgCmuCNosk
— Le Libéro Lyon (@LiberoLyon) 23 septembre 2017
Pour le reste, il est toujours aussi difficile de juger les prestations individuelles d’une équipe aussi indigente collectivement tout en étant si forte à chaque poste. L’impression de gâchis reste immense, même si les défenseurs de l’Institution pourront se consoler en disant que l’OL est 5e malgré tout, ce qui ferait rêver 15 clubs de Ligue 1 !
Tout juste ne manquerons-nous pas de souligner qu’avec 10 buts encaissés après 7 journées, l’OL réalise son plus mauvais départ défensivement depuis 1995. On peut peut-être se remettre à jouer au foot plutôt que de subir des purges en essayant d’être plus solides contre des équipes de deuxième partie de tableau sans même y arriver ?
(Capture d’écran beIN Sports)