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OL – Bordeaux (1-1) : system of a down
- Publié le: 3 novembre 2018
LES NOTES. Vous vous souvenez du meme « I have no idea what I’m doing » avec un chien devant un ordinateur ? Ce chien a bien grandi et est aujourd’hui devenu l’entraîneur d’un des meilleurs clubs français. Contre Bordeaux, l’OL a évolué en 4-4-2 losange, puis en 4-2-3-1, puis en 4-3-3, puis en 4-4-2 à plat, et a été aussi indigent dans tous ces systèmes. Bruno Genesio, grand philosophe lyonnais du football, avait peut-être raison quand il disait « Qu’on joue en losange, en carré, en triangle, en rectangle, à quatre, à cinq, à trois, à deux, voilà. » Oui. Voilà. Le problème, ce n’est peut-être pas le système. Voilà. On tient une piste.
OL : Lopes 5 – Rafael 4, Marcelo 1, Denayer 3, Mendy 3 – Ndombele 3, Tousart 4, Aouar 5 – Fekir 4 – Dembélé 2, Memphis 2 + Traoré 2
Il sera en tout cas difficile de beaucoup écrire sur ce match, même si le ratio paragraphes/tirs cadrés lyonnais sera lui forcément élevé. On pourrait parler de la maîtrise tactique de l’OL, fruit d’une semaine sans match qui a permis de travailler les automatismes d’équipe, mais elle n’a pas eu lieu. On pourrait évoquer la prestation de Marcelo, mais ça nous ferait penser à Emanuel Mammana et on pleure à chaque fois que c’est le cas. On pourrait féliciter les supporters qui font le choix de payer pour aller voir ça, mais on est surtout inquiets pour leur santé mentale.
On avoue d’ailleurs avoir griffonné pendant le match une liste de trucs à faire qui seraient plus agréables que de voir jouer l’OL. Aller à la Vogue des Marrons, où des vieux forains qui ont la chance d’être de la région et d’avoir les bons réseaux profitent de la jeunesse lyonnaise pour garder un job tranquille. Faire quelques tâches ménagères, même si le repassage a l’inconvénient de pouvoir se faire devant la télé. Se suicider, ce qui a l’avantage de durer moins longtemps que 90 minutes mais qui est quand même moins drôle qu’une frappe de 50 mètres de De Préville. La bonne solution est en fait sans doute de regarder un match du Borussia Dortmund de Lucien Favre, histoire de se rappeler qu’on aime le football malgré tout. Pas de bol, il jouait à 15h30. Alors on a fait un article sous forme d’énumération. La solution de facilité. Deux gros paragraphes. Autant que de tirs cadrés lyonnais. Nous au moins, on a peut-être une idée de ce que l’on fait.
(Capture d’écran Canal+)