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OL – Ajaccio : Bedimo, la marge de l’empereur
- Publié le: 16 février 2014
RANK’N’OL #S02E41. Gomis et Briand auront eu beau gâcher (presque) tout ce qu’ils ont pu, l’OL a réussi l’essentiel contre Ajaccio (3-1). Une victoire qui doit beaucoup à un Bedimo encore monumental, capable de faire la différence sur ses adversaires et, mieux encore, d’effacer les carences de ses partenaires.
Dimanche 16 février 2014, 25e journée de Ligue 1
Olympique Lyonnais – AC Ajaccio 3-1
Buts : Fofana (43e), Briand (68e), Gomis (90e) pour Lyon ; Oliech (81e) pour Ajaccio
OL : A. Lopes – Miguel Lopes (Tolisso, 84e), Bisevac, Umtiti, Bedimo – Ferri (avert., 73e ; B. Koné, 75e), Gonalons (cap.), Fofana – Grenier – Lacazette Briand, 52e), Gomis. Entr. : Rémi Garde.
Le mode d’emploi : Let’s Rank’n’OL !
1. Henri Bedimo
Il y a longtemps que ses adversaires ne lui résistent plus. Restent ses coéquipiers. Mais Bedimo prend sur lui. Alors après que Briand a massacré, d’un « tir » à bout portant sur Ochoa, ce que tout le monde aurait appelé une offrande (59e), le latéral à tout faire de l’OL, plutôt que de le prendre mal, s’est arrangé pour rendre les choses encore plus simples. Il a donc aussi éliminé le gardien sur la suivante. Et Jimbo ne put rien faire d’autre que de marquer (68e). Bedimo prend sur lui au point d’élever son niveau de jeu pour compenser les carences de ses camarades. C’est ce qu’on appelle de l’assistance à personnes en danger. Ou au moins à celles qui ont vendangé.
2. Samuel Umtiti
33e minute : Samuel Umtiti intercepte une relance aérienne, devant Jean-Bouin, contrôle et dribble un attaquant ajaccien dans le même élan. En position de dernier défenseur. On pourra toujours épiloguer sur les conséquences qu’aurait pu avoir ce geste si les choses avaient mal tourné. Mais la question n’a pas lieu d’être. Umtiti est facile et Umtiti est costaud, remportant tous les duels que les Corses et Milan Bisevac lui auront proposés. Alors ne cherchez plus Abidal. Umtiti l’a mangé. #FossoyeurdeMénival2014
3. Maxime Gonalons
Quand l’OL joue à l’heure du digestif, il peut au moins compter sur son capitaine pour assurer le minimum. Un minimum qui passe par rattraper les conneries des autres et assurer l’aiguillage quand personne d’autre ne veut, ou n’est capable, de le faire. Son carré – enfin, son losange – n’est plus aussi magique qu’en janvier, mais l’OL continue à gagner. Et il sait à qui il le doit.
4. Clément Grenier
Il ne se passe pas toujours quelque chose avec Clément Grenier, mais au moins laisse-t-il planer le doute qu’un éclair de génie peut arriver à tout moment. Bon, contre Ajaccio, on a attendu, attendu, il n’est jamais venu. Pas plus que cette frappe de la 5e minute qui se transforme en une passe pour un Gomis hors-jeu d’une demi-surface. Le joueur NBA s’est – momentanément ? – transformé en type de devoir, qui n’ose plus mais qui compense encore les montées de son latéral dans les arrêts de jeu. Bref, Grenier semble s’être résolu à vivre dans l’ombre de Gourcuff. Même quand il n’est pas là.
5. Gueida Fofana
Être un bon relayeur, c’est bien, mais toujours moins qu’être un relayeur de résumés télévisés. Alors Gueïda n’a pas trop relayé, mais il a marqué un but de toute beauté qui lui permettra de passer en boucle au Canal Football Club. Où on entendra : « Fofana, on n’en parle pas beaucoup, mais il fait une sacrée saison. » Le jour-même où il aura fait un match crado. Au moins aussi jubilatoire qu’une frappe enroulée sous la barre.
Au stade de Gerland, Pierre Prugneau
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