Nice-OL : le point bien serré

COMPTE RENDU. L’OL 2013 n’a pas toujours beaucoup de caractère, à peine plus de talent, mais, comme à Montpellier (1-2), il a su allier les deux au bon moment. Et c’est encore à Clément Grenier que les Lyonnais doivent ce bon match nul à Nice (1-1), qui leur assure presque la troisième place.

OL // Le Libéro Lyon

Bafé Gomis et Yoann Gourcuff ont réalisé un bon match à Nice, contrairement à Clément Grenier. Mais à la fin… (Photo Panoramic – N. Le Gouic)

 

Le Rank’n’OL : Grenier, jeune et Juni

 

Dimanche 19 mai 2013, 37ème journée de Ligue 1

OGC Nice – Olympique Lyonnais 1-1

Pour Nice : Cvitanich (sp, 47ème)

Pour Lyon : Grenier (76ème)

OGCN : Ospina – G. Puel, Civelli, Pejcinovic, Kolodziejczak – Abriel, Digard – Bosetti (Pied, 69ème), Mah. Traoré (Diaz, 76ème), Bauthéac (Bahoken, 89ème) – Cvitanich

OL : Lopes – Réveillère, Koné, Bisevac, Dabo – Malbranque (Lisandro, 69ème), Gonalons – Benzia (Lacazette, 46ème), Grenier, Gourcuff – Gomis (Ferri, 80ème). Entr. : Rémi Garde.

 

Ce qu’il faut retenir. L’OL aurait dû perdre à Nice. Mais, comme prévu, les Lyonnais ont ramené un bon point du stade du Ray et ainsi éliminé un adversaire direct de la course au podium. Seul le vainqueur de Saint-Étienne – Lille peut reprendre la troisième place en cas de défaite à Gerland face à Rennes. Mais à quoi ça sert d’aller voler un point sur un but de l’espace si c’est pour ne pas battre l’équipe la plus nulle du semestre ? Car si l’OL a eu quelques opportunités en seconde période, sous l’impulsion d’un bon Gomis (décalage pour Benzia, 37ème ; frappe après un une-deux avec Lacazette, 58ème ; passe derrière la jambe d’appui pour Lacazette, 60ème ; remise pour Malbranque, 66ème ; ballon récupéré sur la ligne de sortie pour servir Licha, 72ème), les frappes étaient généralement sans danger pour Ospina. Alors que les Niçois, outre le but et l’action de la 87ème (lire ci-dessous), auraient pu bénéficier d’un premier penalty pour une faute de Gourcuff sur Bosetti (16ème) et avaient bien failli creuser l’écart sur reprise de Bosetti contrée par Bisevac à la 55ème.

Le moment clé. 74ème : l’OL n’est dangereux que par à-coups alors que Nice semble pouvoir marquer à tout moment. Alors quand Maxime Gonalons reçoit son deuxième jaune en anéantissant un contre, huit minutes après avoir été averti avec Civelli suite à une échauffourée, ça commence à sentir très fort la défaite pour les Lyonnais. Mais deux minutes plus tard, Clément Grenier, qui ne doit qu’à la qualité de ses coups de pied arrêtés d’être encore sur le terrain, va rendre au centuple la confiance de Rémi Garde en inscrivant des trente mètres ce qui aurait pu être le but de l’année s’il ne l’avait pas déjà inscrit à Montpellier.

Le joueur. Bako Koné, encore. Impérial en première mi-temps, en l’air, à terre et même dans la relance (!), le Général est revenu des vestiaires un peu chamboulé de ce trop-plein d’émotions. Il a donc provoqué une faute qui ne méritait pas penalty, puisqu’en dehors de la surface, mais qui aurait dû lui valoir un carton rouge (46ème). Retour à l’ordinaire ? Un peu pendant quelques minutes. Mais le Bako nouveau est revenu à la 87ème pour contrer un tir des 6 mètres de Cvitanich qui aurait pu tout changer : dimanche prochain, l’OL n’aura qu’un concurrent potentiel pour le podium, Nice étant définitivement écartée.

Pierre Prugneau

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