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Making a murderer
- Publié le: 17 mars 2016
FLECKY TIME. Après Nénèse Bongo et Rachid, ministère de l’intérieur, Eddy Fleck nous offre le dernier extrait de son opus Straight Outta Poleymieux-au-Mont-d’Or.
Mathieu Valbuena, mon nom est detesté comme Bertrand Cantat,
Une vie aussi insipide qu’un épisode de Taratata,
Ce matin, la routine, aucun texto, ai-je fait un crime ?
Mes céréales sont trop molles, lait périmé depuis avril.
Mal-aimé dans toutes les villes, Lyon, Marseille, même à Calais.
L’impression d’être un pédophile au salon du jouet,
Dans ma grosse berline, j’ouvre les fenêtres, j’attends mes fans patiemment.
Un policier débarque, me colle une prune : stationnement gênant.
Qu’ai-je fait pour mériter cette vie, est-ce ma tête ou mon gros nez ?
Vous me reconnaissez moins dans la rue que Richard Bohringer.
Mes potes me calculent pas j’rentre dans le vestiaire ils me font des doigts,
Quelqu’un a chié sur ma place, je sors dehors, je me change dans le froid.
Mathieu Valbuena, mon nom est detesté comme Bertrand Cantat,
Quand je reviens de blessure, on prie pour la rechute, je comprends pas,
Ils sont trois à m’aimer sur Terre, mon père, ma mère et le malheur.
Même quand je suis victime, j’finis coupable, cherchez l’erreur.
Mathieu Valbuena, mon nom est detesté comme Bertrand Cantat,
Quand je reviens de blessure, on prie pour la rechute, je comprends pas,
Ils sont trois à m’aimer sur Terre, mon père, ma mère et le malheur.
Même quand je suis victime, j’finis coupable, « Making a murderer ».
Paroles et chants Eddy Fleck
(Photo SC Bastia)