Madame Toutain et l’Ours Blanc se rappellent au bon souvenir de Gerland

OL

« Les joueurs qui étaient au centre logeaient là-bas. Elle avait des chambres derrière et eux vivaient dedans. Ils y dormaient, ils y mangeaient. Ce n’était pas loin du stade en plus. Ils n’avaient qu’à prendre le car pour aller à l’entraînement. » Fleury Di Nallo


[SO FOOT] Seuls les plus âgés des supporters lyonnais se souviennent de la mamie Toutain et de sa célèbre brasserie, l’Ours Blanc. Une personne et un lieu qui resteront pourtant à jamais gravés dans l’histoire de l’Olympique lyonnais.

Les pichets de bière défilent à mesure que les supporters grimpent les marches de la bouche de métro « Stade de Gerland », à l’angle de la rue Marcel Mérieux et de l’avenue Jean Jaurès. Sur la grande place devant le Ninkasi, tous sont drapés dans leurs maillots, bonnets, écharpes ou vestes estampillés Olympique lyonnais. Les quelques personnes assises le sont depuis des heures déjà, condamnant les derniers arrivés à boire debout. Qu’importe, debout, ils vont le rester pendant encore de bonnes heures. C’est un rituel auquel aucun supporter n’échappe. Là, à quelques mètres du virage nord, le Ninkasi accueille à chaque match un flot ininterrompu de Gones et de Fenottes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la brasserie locale est la première enseigne à s’être assurée une place de choix dans le futur grand complexe de l’OL. Aussi emblématique soit-il, ce lieu de rassemblement n’est pourtant pas le premier de l’histoire de Gerland.

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