- OL : pourquoi les U17 et U19 souffrent-ils autant ?
- OL : l’équipe type de la Formidable Académie 2023-24
- Alexandre Lacazette décisif à l’aller comme au retour : et les autres comebacks à l’OL ?
- OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2
- De quoi Karl Toko Ekambi est-il l’incarnation ?
- Le problème de l’OL est de couler trop lentement
- Tuto : comment devenir insider OL, même depuis Charleville-Mézières
- « Truc le plus américain que j’ai vu de ma vie »
Lille – OL (0-1) : Ferri tale
- Publié le: 18 novembre 2016
LES NOTES. Il ne fallait pas arriver en retard au stade Pierre-Mauroy, comme le veut l’expression consacrée. À Lille, l’OL a marqué très tôt avant de ne pas réussir à doubler la mise, de finir en supériorité numérique… et de se faire peur. Emmenés par un Jordan Ferri titulaire surprise, les Lyonnais ont pourtant remporté leur troisième match d’affilée en Ligue 1. Sans vraiment convaincre.
Vendredi 18 novembre, 13e journée de Ligue 1
Lille OSC – Olympique Lyonnais 0-1
But : Cornet (3e) pour l’OL
Avertissements : Sankharé (21e), Corchia (26e), De Préville (45e) pour Lille, Cornet (32e) Rafael (73e) Diakhaby (76e) pour l’OL
Expulsion : Sankharé (55e)
Lille : Enyeama – Corchia, Basa, Soumaoro, Béria – Mavuba (cap.) (Bissouma, 61e), Amadou, Sankharé – Amalfitano (R. Lopes, 57e), Eder, De Préville (Terrier, 82e). Entr. : Frédéric Antonetti.
OL : Lopes – Rafael, Yanga-Mbiwa, Diakhaby, Morel – Ferri (Darder, 74e), Gonalons (cap.), Tolisso – Cornet, Lacazette, Rybus (Valbuena, 80e). Entr. : Bruno Genesio.
Lopes 6 – Rafael 4, Yanga-Mbiwa 5, Diakhaby 4, Morel 4 – Ferri 6, Gonalons 7, Tolisso 7 – Cornet 5, Lacazette 7, Rybus 5.
L’OL enchaîne donc sa troisième victoire en autant de matchs de Ligue 1. Un bilan brillant qui doit cependant être contrasté par la physionomie de ces matchs : les Lyonnais ont été heureux à Toulouse et ont souffert en supériorité numérique contre Bastia et à Lille. Quoi de mieux donc pour symboliser ce match dans le Nord qu’un Lib’héros improbable ?
Ferri, la voie du Nord
Jordan Ferri a toujours eu beaucoup de chance. La chance d’avoir sa chance. Car le Cavaillonnais continue d’aligner les matchs de Ligue 1 là où ses limites techniques et physiques rebuteraient plus d’un entraîneur. Sortez-le du onze, il reviendra par la fenêtre. Cette fois, c’est Sergi Darder qui en a fait les frais. Dans la presse, l’Espagnol avait fait le choix d’un discours policé qu’on croyait plus Institution-compatible que les violons du “je mérite mieux” à la Ferri. Et pourtant…
Dans la difficulté, Bruno Genesio sait qu’il peut toujours compter sur son gars sûr. On a à peine eu le temps de douter de la titularisation de Ferri que celui-ci avait déjà éliminé Vincent Enyeama et délivré une passe décisive parfaite pour Maxwel Cornet. Xavaillon a ensuite livré un gros match. Dans son style : engagement exemplaire et volonté d’aller vite de l’avant, mais parfois erreurs techniques et mauvais choix de jeu. Jordan Ferri n’a pas été le meilleur Lyonnais ce soir, mais celui qu’il fallait suivre. Sans être en retard.
GLT, pas de marge d’erreur
Pour trouver des grandes prestations, on cherchera du côté de ses collègues au milieu. Le capitaine Maxime Gonalons a prouvé que la concurrence de Lucas Tousart lui avait fait du bien et Corentin Tolisso a confirmé son excellent début de saison. Les milieux ont aussi pu compter sur le soutien apporté par un Alexandre Lacazette impressionnant de justesse, à l’image de cette passe toute en finesse adressée à Tolisso. Une passe qui mériterait 2 points au classement des passes décisives, même si l’action ne finit pas au fond.
.@losclive 0-1 #OL@LacazetteAlex et @CorentinTolisso en duo
(53e mn)#TeamOL #LOSCOL pic.twitter.com/dLxQFRL5LC— OL_Plus (@OL_Plus) 18 novembre 2016
Et les autres ?
Anthony Lopes a eu de plus en plus de taf au fur et à mesure du match. Il s’est bien envolé sur un coup-franc de son homonyme Rony et a soulagé sa défense sur plusieurs sorties aériennes. Le reste des joueurs a oscillé entre le bof et le mouais. On a même du mal à dire du bien de Maxwel Cornet, pourtant auteur du seul but du match. L’ancien Messin a une nouvelle fois livré un festival digne du Foot en folie : glissade, simulation grotesque, feinte pour laisser passer le ballon alors qu’il est en position de frappe… Un match raté de plus qui interroge sur son QI football et nourrit les regrets de voir Aldo Kalulu sur le banc. Mais comme au bac, les mauvais élèves peuvent être sauvés avec un peu de chance et en faisant des impasses : félicitations donc à Cornet, qui accroche la moyenne grâce à sa réussite dans les modules “penser à rester derrière le centreur pour ne pas être hors-jeu” et “cadrer à cinq mètres du but”.
(Capture d’écran Canal+ Sport)