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La Duch’ y a cru une minute
- Par Pierre Prugneau
- Publié le: 27 avril 2013
AMATEURS. Lyon Duchère a abandonné ses rêves de montée en National après une lourde défaite face à Strasbourg (1-5) au stade de Balmont. Même s’ils ont ouvert le score, les Duchérois n’ont pas de regrets à avoir : les Strasbourgeois étaient largement plus forts.
Samedi 27 avril 2013, 30ème journée de CFA (groupe B)
Lyon Duchère AS – RC Strasbourg 1-5
Pour la Duchère : Barbosa (7ème)
Pour Strasbourg : Perrin (8ème), Benedick (17ème et 47ème) et Sichi (28ème et 58ème)
220 spectateurs environ.
La Duchère : Laurent – Maarif, Sangaré, Priet, Sbaï – Mahaya (Hamdani, 64ème), Barbosa (A. Bettiol, 80ème), Rolland, S. Varsovie (D. Varsovie, 80ème) – Barreto, Lopez. Entr. : Éric Guichard.
Ce qu’il faut retenir. La Duchère ne fait plus partie du « Big 6 ». Ou du moins du « Big 5 ». Certes, l’accession en National reste mathématiquement jouable. Mais, si Mulhouse et Raon-l’Étape n’ont pu faire mieux que match nul, Grenoble, Moulins et donc Strasbourg l’ont emporté samedi soir. Il semble donc peu probable que les joueurs du Plateau puissent rattraper les 6 points de retard qu’ils ont sur Raon sans que les équipes intercalées ne profitent d’un hypothétique faux pas du leader.
Le fait du match. À la 7ème minute, Nicolas Barbosa récupère un coup franc contré de Hatim Sbaï et fusille Gauclin des six mètres. La Duch’ tient sa performance. Mais les Jaune et Rouge vont être victimes du syndrome du relâchement post-but et concéder l’égalisation dans la foulée. Sur un coup franc excentré côté gauche tiré par Perrin, personne ne touche la balle qui finit sa course dans le petit filet opposé. Les Strasbourgeois enfoncent le clou neuf minutes plus tard. Hyper efficaces en contre, les Alsaciens vont tranquillement finir le travail (1-3 à la mi-temps, 1-5 à la 58ème).
L’homme clé. On pourrait accabler la défense, à l’image de Sbaï, en grande difficulté sur son côté gauche. Mais ce n’est pas être bienveillant avec les Lyonnais que de dire que les attaquants strasbourgeois étaient largement au-dessus, à l’image de Julien Perrin et surtout de Yann Bénédick. Ce dernier, formé au RCS avant de rejoindre Reims suite à la liquidation judiciaire du club en 2011, est revenu cette année, prêté par le club de Ligue 1. Il ne jouera peut-être pas dans l’élite la saison prochaine mais, à 21 ans, il fait peu de doute qu’il rejoindra une division supérieure très vite. En National avec Strasbourg ? Au minimum.
La décla. Bruno Barreto (attaquant) : « On a pris un grand coup derrière la tête. Les chances de monter étaient déjà minimes, elles sont désormais nulles. On prend deux buts trop rapidement après l’ouverture du score. Une fois qu’ils sont devant, ils ont plus qu’à jouer en contre. Et c’est leur point fort. Après, il reste quatre matchs. Il ne faut pas se relâcher pour ne pas avoir de regrets. »
Au stade de Balmont, Pierre Prugneau
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À propos de Pierre Prugneau
Journaliste et lyonnais. Des qualités par ailleurs.
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