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Griezmann-Tiago : des travées de Gerland à la pelouse du Calderón
- Publié le: 27 septembre 2014
[MUNDO DEPORTIVO.com] Quand il était gamin, Antoine Griezmann ne manquait pas un match de l’OL, un club où brillait Tiago, désormais son coéquipier à l’Atlético.
L’article original : De verlo desde la grada a jugar junto a él
Ce furent quasiment les premiers mots qu’adressa Antoine Griezmann à Tiago quand il a croisé le Portugais dans le vestiaire: « Je venais regarder tes matches à Gerland. » « Et tu as appris des choses en venant me voir jouer ? » lui demanda alors le Portugais. Une anecdote à l’origine de la belle relation qui unit désormais l’un des anciens de la maison rojiblanca (Tiago est arrivé à Madrid en 2010) à l’un des plus jeunes joueurs de l’effectif, débarqué cet été en provenance de la Real Sociedad.
Avant de fêter ses 13 ans avec les jeunes de la Real, Antoine Griezmann avait cherché à tout prix à intégrer le centre de formation de son club de cœur, l’Olympique Lyonnais. Né à Mâcon, à 70 km de Lyon, le rêve de celui qui porte à présent le maillot de l’Atléti était d’évoluer un jour sur la pelouse de Gerland et de suivre les traces de ses idoles de l’époque. Parmi lesquelles Tiago, qui remporta avec l’OL deux titres de champions de France consécutifs en 2006 et 2007 et atteignit les quarts de finale de la Ligue des champions 2006, battu in extremis par l’AC Milan.
« On a beaucoup parlé de Lyon »
Une équipe où évoluaient notamment Coupet, future recrue de l’Atlético, mais aussi Juninho, Fred et Carew. Des joueurs que le n°7 des Colchoneros observait religieusement à chaque match vécu dans les travées du Stade de Gerland. Recalé du centre de formation de Lyon en raison de sa petite taille et son physique jugé frêle, Griezmann trouva une porte d’accès au monde professionnel grâce à la Real Sociedad. Un départ pour Saint-Sébastien qui l’obligea à délaisser les tribunes de Gerland, non sans conserver le souvenir de ces joueurs qui l’avaient fait vibrer durant son enfance. Et particulièrement celui de Tiago, qui s’engagea avec la Juventus après deux années passées à Lyon.
Près de dix ans plus tard, l’ancien gamin de Gerland brille à présent au sein d’un Atlético dont Tiago est l’une des figures tutélaires, sur et en dehors du terrain. « Antoine, c’est la jeunesse, la joie de vivre incarnée. Il est toujours souriant, déconneur, heureux. Et puis, comme joueur, il a beaucoup de qualités, des qualités qui vont nous apporter beaucoup cette saison, assure le milieu de terrain portugais. « On a beaucoup parlé de Lyon et de cette époque où il était gamin et venait voir les matchs. Je lui demande toujours s’il a appris beaucoup de choses en me regardant. C’est chouette de savoir qu’il allait voir mes matches et que maintenant il joue avec moi et que je peux profiter de son talent », confie le Portugais, plus que jamais lié au destin du jeune Français.
Jesús Hernández (traduit de l’espagnol par GdB)
(Photo José Antonio García Sirvent – MD)
