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Évian TG – OL : tout dans le dos, rien dans le ventre
- Publié le: 31 août 2013
TRAGI-COMIQUE. Ridicule en première mi-temps, notamment dans sa propension à se faire piéger toujours de la même façon, l’OL a perdu son quatrième match en dix jours à Annecy face à Évian-Thonon-Gaillard (2-1). Et malgré un chef-d’œuvre de Ferri, il a été incapable de réagir.
Samedi 31 août 2013, 4e journée de Ligue 1
Évian-Thonon-Gaillard – Olympique Lyonnais 2-1
Pour Évian : Bérigaud (8e, 34e)
Pour Lyon : Ferri (49e)
OL : A. Lopes – M. Lopes, Bisevac, Koné, Bédimo (avertissement, 24e) – Mvuemba (Malbranque, 67e), Gonalons (cap.) – Ferri (Bahlouli, 82e), Gourcuff (Benzia, 45e), Fekir – Lacazette. Entr. : Rémi Garde.
Comment l’OL a-t-il pu en arriver là ? La fatigue, 59 heures après le coup de sifflet final à Saint-Sébastien, d’accord. Mais elle ne peut excuser les erreurs qui lui ont coûté le match avant même d’avoir commencer à courir.
Que des Pirlo à Évian ? Pas sûr…
À la 15e minute, Sorlin envoie une grande balle en avant. Et le miracle se produit : Miguel Lopes saute et intercepte le ballon. Un miracle, car jusqu’alors, et par la suite, tous les ballons balancés en profondeur donnaient l’impression qu’une demi-douzaine de Pirlo jouaient à l’ETG. Mais non. Les Lyonnais étaient à la rue. Quand Bérigaud ouvrait le score, lancé par Barbosa dans le dos de la défense centrale (8e), le passeur décisif venait de rater une première occasion une minute auparavant, alors qu’il était parti… dans le dos de la défense, grâce à la vivacité de ses 37 ans.
Pas de défense, Gourcuff qui se blesse : un air de déjà vu
Mais la défense centrale – toujours sans Umtiti… – n’était pas la seule en difficulté. Puisque Bédimo se laissait lober à son tour sur un dégagement de Sorlin, laissant Wass rentrer dans les 6 mètres pour servir Barbosa, encore lui, qui ne cadrait pas sa frappe, de manière assez incompréhensible. On jouait alors seulement la 10e minute. Un signe du destin ? Pas du tout, puisque dans le prolongement d’une action litigieuse dans la surface haut-savoyarde qui voyait Fekir finir à terre après un crochet sur Dja Djedje, Wass lançait Bérigaud qui passait tranquillement entre Koné et Bisevac pour allait ajuster Lopes (34e).
Et pour couronner le tout, Gourcuff devait laisser sa place à Benzia à deux minutes de la pause, blessé à une cuisse. Ce qui n’empêchait pas l’OL de se créer sa première opportunité dans la foulée par Fekir qui, bien servi par Lacazette, frappait dans les gants de Laquait (45e +2).
La dernière occasion arrive cinq ans trop tôt
La deuxième occasion n’allait pas tarder : Gonalons était contré aux abords de la surface mais le ballon revenait sur Jordan Ferri qui s’avançait un peu et plaçait de plus de 30 mètres le ballon sous la barre du gardien éviannais. L’OL était revenu plus consistant, mais c’était tout de même l’ETG qui se montrait le plus dangereux, par Sebaly de loin (69e) et surtout par Sougou qui, après une passe affreuse de Ferri, se présentait seul face à Lopes qui ne tombait pas dans le panneau du crochet intérieur (81e).
L’ultime occasion lyonnaise était la parfaite synthèse de la rencontre mais aussi de ce début de saison : l’extérieur de Bahlouli trouvait Fekir qui ne savait pas trop quoi faire du ballon pour finalement servir en retrait Benzia, qui ne s’appliquait pas assez et voyait sa frappe passer au-dessus (89e). Un trio dont tout le monde veut croire à Lyon qu’il conduira l’attaque de l’équipe de France en 2018. Mais qui est encore un peu trop léger pour faire avancer l’OL en 2013. Qui aurait besoin d’une loco beaucoup plus puissante pour tirer des wagons bien lourds.