Coups francs directs : un OL au rythme juninhesque

Fekir

STATS. L’OL a déjà marqué 6 buts sur coup franc direct cette saison, un total jamais vu depuis la saison 2009/10. Et vu le nombre de matchs restants, l’Olympique Lyonnais pourrait même atteindre des chiffres dignes des plus grandes saisons de l’époque Juninho.

Juninho : « J’ai voulu marquer l’histoire de l’OL et Lyon a marqué ma vie. »

 

On en avait déjà parlé en début de saison. Il faut dire que ça n’avait pas traîné : au bout de trois matchs officiels, l’OL avait déjà marqué deux coups francs directs grâce à Memphis Depay et Bertrand Traoré. Une situation qui nous laissait espérer une grosse saison dans ce domaine grâce à la variété de tireurs. C’est le cas : avec quatre buteurs différents dans l’exercice, l’OL tient déjà un record du club, du moins au XXIe siècle.

On attendait par exemple en plus des deux buteurs déjà cités Mariano Diaz, mais l’Hispano-Dominicain n’a pas encore marqué sur coup franc direct malgré quelques tentatives tout en puissance. Contre le PSG, c’est parti directement dans le troisième anneau du Parc OL, mais à Guingamp il avait ainsi forcé Karl-Johan Johnsson à dégager des poings à deux reprises.

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Caramba, encore raté ! (Photo EAG)

 

Fekir, numéro 1 en Europe

Le numéro 9 pourrait donc rapidement devenir le 5e buteur lyonnais de la saison dans l’exercice et rejoindre Traoré, Memphis, Maxwel Cornet (qu’on n’attendait pas vraiment dans ce rôle) et Nabil Fekir. Le capitaine lyonnais affiche des statistiques insolentes : Nabil Fekir a déjà marqué trois fois sur coup franc direct cette saison, le meilleur total des cinq grands championnats. Et pas contre n’importe qui : ses buts ont été marqués contre le PSG (leader), l’OM (3e) et Monaco (4e).

Le talent lyonnais dans l’exercice pourrait d’ailleurs bien faire la différence dans la course à la qualification en Ligue des Champions, surtout que les coups francs directs de l’OL sont souvent décisifs. Ils ont ainsi permis d’ouvrir le score à trois reprises (à Rennes, contre l’OM et contre le PSG), de l’emporter deux fois dans les arrêts de jeu (contre Monaco et à Nancy) et de prendre une fois un avantage de deux buts, même s’il n’a pas été conservé au final (contre Bordeaux). L’OL n’a peut-être pas un homme providentiel à la Juninho (et ses sept saisons consécutifs à plus de 5 buts sur coup franc), mais ses statistiques globales dans l’exercice sont dignes de cette époque glorieuse. Un bon présage. L’OL de Juni finissait en effet toujours sur le podium.

Hugo Hélin

(Photo Jean-Marc)

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