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CFA 2 : l’AS Saint-Priest au quatrième ciel
- Publié le: 25 mai 2013
LAURÉATS. Alors qu’ils étaient virtuellement deuxièmes à la pause, les joueurs de l’AS Saint-Priest ont su se montrer patients pour faire la différence face à Thiers (2-0). L’épilogue – joyeux- d’une course poursuite infernale avec Le Puy qui leur ouvre les portes du CFA.
Samedi 25 mai 2013, 26ème journée de CFA 2 (Groupe D)
AS Saint-Priest – Thiers 2-0
Buts : Mavitidi (53ème), Chouaou (70ème)
Saint-Priest : Martin – N. Draïdi (Napoletano, 62ème), Padilla, Roux, Lajara – L. Draïdi (cap.), Esparza (Bouguerra, 80ème) – Goiset, Mavitidi, Poulignier – Tavernier (Chouaou, 62ème)
Thiers : Charmetton – Delgado, Samandjeu, Chevalerias, Arslan – Hautemayou (Rammou, 76ème), Riboulet (cap.) – Vachias, Luminet (Mvouebela, 55ème), Desmartin (Carte, 70ème) – Pierre Louis
Ce qu’il faut retenir. L’AS Saint-Priest évoluera en CFA l’an prochain ! Pour son dernier match de la saison, elle a fait le boulot face à un adversaire qu’elle condamne à la relégation par la même occasion. Mais ce fut compliqué, face à une équipe très regroupée, limitant à l’extrême ses prises de risque jusqu’à l’ouverture du score des locaux. Les San-Priots, dominateurs dans le premier acte, n’ont jamais su se montrer dangereux, et auraient même pu se faire cueillir en contre sur deux trous d’air consécutifs de son arrière-garde, dans le dernier quart d’heure. Mais dès le début de la seconde période, les locaux, poussés par un stade Jacques Joly plein à craquer, ont su accélérer pour mettre sous pression l’arrière-garde thiernoise. Goiset touchait du bois dès la 48ème minute, en reprenant un coup franc de son capitaine. C’est finalement un exploit individuel de Mavitidi qui allait libérer les San-Priots (53ème). Le match devenait ensuite bien plus simple. Les Thiernois, dans l’obligation de réagir, ne faisaient qu’étalage de leurs lacunes, tandis que Chouaou et Goiset rataient tour à tour le but du break (68ème, 69ème). Ce même Chouaou allait finir par doubler la mise, quelques secondes plus tard, son ballon piqué au-dessus de Charmetton finissant tranquillement sa course dans le but vide, après avoir touché le poteau (70ème). Poulignier aurait pu y aller de son but en fin de match, mais le gardien auvergnat claquait la balle au-dessus de sa barre (87ème). Après d’interminables arrêts de jeu, l’arbitre finissait par libérer le Stade Jacques Joly.
Le tournant du match. 53ème : alors que les San-Priots peinent à se montrer dangereux face à un adversaire qui refuse le jeu, et que les coups de pieds arrêtés ne leur sourient pas, Mavitidi, intenable ce soir, s’enfonce dans le couloir gauche, résiste à deux défenseurs avant de se remettre sur son pied droit et de déclencher, du coin gauche de la surface adverse, un missile qui finira sa course dans la lucarne de Charmetton.
L’homme clé. On aurait pu citer Mavitidi, extrêmement mobile et percutant ce soir, et dont l’exploit individuel a totalement changé la physionomie du match. On aurait pu parler de Goiset, très actif également, mais malheureux devant le but (48ème, 69ème). On aurait pu citer presque toute l’équipe sanpriote, en fait, tant elle s’est montrée solidaire et patiente, ce soir. Mais on insistera quand même sur la performance de Yannick Martin, sans qui l’épilogue de ce match aurait pu être bien moins joyeux. Impeccable dans les airs pendant toute la durée du match, le gardien des nouveaux promus a surtout remporté deux face-à-face en l’espace de quelques secondes (30ème, 31ème). Décisif.
Au Stade Jacques-Joly, Gaspard Moreau