- OL : pourquoi les U17 et U19 souffrent-ils autant ?
- OL : l’équipe type de la Formidable Académie 2023-24
- Alexandre Lacazette décisif à l’aller comme au retour : et les autres comebacks à l’OL ?
- OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2
- De quoi Karl Toko Ekambi est-il l’incarnation ?
- Le problème de l’OL est de couler trop lentement
- Tuto : comment devenir insider OL, même depuis Charleville-Mézières
- « Truc le plus américain que j’ai vu de ma vie »
Ce qu’il faut retenir de Chelsea – OL (0-0, 5 tab à 4), dernier match amical avant la Ligue 1
- Publié le: 7 août 2018

AMICAL. À cinq jours de la réprise de la Ligue 1, l’OL a conclu sa série de matchs amicaux de l’été par un 0-0 contre Chelsea à Stamford Bridge. Ou plutôt par une défaite aux tirs au but.
OL : Lopes – Dubois (Rafael, 66e), Marcelo (cap.), Morel, Mendy – Ndombele (Diop, 66e), Tousart, Aouar (Ferri, 78e) – Traoré (Gouiri, 85e) Mariano (Terrier, 66e), Memphis (Tete, 78e).
L’équipe type… ou l’une des deux
On s’en doutait depuis le match contre l’Inter Milan samedi dernier : on verrait à Stamford Bridge l’équipe type de la saison de l’OL, ou en tout cas celle qui devrait débuter contre Amiens (à un Gorgelin près). Si l’on fait la distinction, c’est qu’il devrait y avoir deux équipes types cette saison. L’une sans Fekir, l’autre avec le capitaine lyonnais.
Et puisque le récent champion du monde vient juste de reprendre l’entraînement en début de semaine, il ne devrait pas être aligné dès dimanche. On devrait donc voir au Parc OL le même 4-3-3 que contre Chelsea. Un système qui fait les affaires de Mariano, celui-ci prenant numériquement la place de Fekir sur le terrain, en laissant Traoré et Depay s’excentrer légèrement pour repiquer.
Le 4-4-2 losange de la fin de saison dernière ne devrait toutefois pas être abandonné pour autant. Il a d’ailleurs été travaillé lors de précédents amicaux, sans Fekir mais en pensant sans doute à lui. Est-ce à dire que ce système pourrait disparaître en cas de transfert du numéro 18 ? Les intéressés étant pour l’instant tous anglais, il reste moins de deux jours pour prier afin de ne pas avoir la réponse à cette question. - HH
Exposer un Ndombele sur les terres anglaises à quelques heures de la fin du mercato, c’est vraiment un comportement d’allumeur.
— Sofiane (@___Sofiane) August 7, 2018
Tousart a bien bûché
Si le choix du système devait être soumis au vestiaire, Lucas Tousart n’aurait même pas besoin de voter à bulletin secret. En sentinelle dans ce 4-3-3, on a retrouvé le milieu jamais génial mais suffisamment balèze et inspiré qui avait convaincu lors de sa première vraie saison, en 2016/17.
Quand l’adversaire a le ballon dans son camp, c’est lui qui va presser, offrant à Aouar et Ndombele la possibilité de récupérer les copeaux face au jeu. En phase de possession, il laisse à ses deux compères le loisir de se balader dans l’axe, allant compenser sur leur côté. Défensivement, il est aussi revenu à plusieurs reprises dans sa surface couper les centres adverses, notamment à la 29e devant Abraham alors que Marcelo et Morel étaient battus.
Mais c’est offensivement qu’il a encore le plus surpris. Sans cesse disponible, alors qu’il avait tendance à se cacher la saison passée, Lucas Tousart s’est aussi montré intéressant dans le jeu de son équipe, notamment en première mi-temps. C’est lui qui donne le tempo sur deux belles actions qui aboutiront à une passe dangereuse (23e) et un tir d’Aouar (34e), et il a lui-même tenté sa chance de loin (32e, 38e).
Il faut également souligner que Lucas Tousart sort de son premier été avec des vraies vacances depuis… quatre ans, après deux Euros U19 et une Coupe du monde U20. Ayant profité d’une vraie préparation physique, il semble plus affûté. Et rien ne dit d’ailleurs qu’il ne s’épanouirait pas aussi dans un losange bien huilé. - PM
On mettrait pas 15M sur le punk à chien qui joue défenseur gauche à Chelsea ? On le prête un an à Aurillac pour qu’il s’acclimate quand même. — JC Hembert (@JCHembert) 7 août 2018
Amiens, plus gros test pour l’OL que Chelsea ?
On n’attend jamais grand chose des matchs amicaux, un bon moyen de ne pas être déçus. Cela s’est encore confirmé lors de cet été 2018. Entre différences dans les préparations et équipes bis, il est en effet souvent difficile de tirer de grands enseignements de ces rencontres. Même lorsqu’elles prennent le nom pompeux d’International Champions Cup et même lorsque les adversaires sont prestigieux. Le match contre le Benfica Lisbonne restera ainsi comme celui ressemblant le plus à une rencontre officielle, avec deux équipes jouant de façon relativement sérieuse sur l’ensemble des 90 minutes.
Contre Chelsea, l’OL a démarré en montrant ce qu’il savait bien faire dans ce 4-3-3 : attaquer de façon assez verticale et directe, avec des Memphis et Traoré percutants sur les ailes, des Aouar et Ndombele capables d’apporter le surnombre devant, et un Mendy qui pourrait jouer numéro 10 dans 15 équipes de Ligue 1 (on reprend une expression souvent utilisée pour parler de Marcelo, l’autre).
Et puis le match est tombé dans un faux rythme. Peut-être les restes de la préparation physique, peut-être une façon inconsciente de s’économiser avant les choses sérieuses. En tout cas sans doute pas de la faute d’un Chelsea très remanié et pas encore rodé au jeu de Sarri (il faut dire que l’équipe type a elle aussi montré qu’elle n’était pas encore au point lors du Community Shield il y a à peine… deux jours).
Et si les interventions hasardeuses de Morel ou les placements hasardeux de Morel ont failli permettre aux Blues de marquer (sur un coup franc de Willian en fin de première période ou un tir de Kanté en milieu de deuxième période), tout ce petit monde s’est finalement quitté sur un 0-0 bien mérité. Ou plutôt une séance de tirs au but, perdue par l’OL cela va de soi. Le spectacle devrait être un peu plus intense contre Amiens, même en plein cagnard. - HH
Ferri il a hésité à tirer le péno en retrait askip’
— Antho’o (@AnthooAlgodon) August 7, 2018
Lopes, le meilleur actif
Vous avez aimé Anthony Lopes ? Eh bien il faudra attendre deux semaines pour le revoir. Mais on sait déjà que ça vaudra le coup. S’il faut toutefois souligner que Mathieu Gorgelin n’est jamais aussi catastrophique en match officiel qu’en amical (peut-être parce qu’il en joue moins), il a fallu à peu près deux minutes au Portugone pour se montrer plus rassurant que son conscrit. Le temps d’une sortie autoritaire, sur laquelle Marcelo a bien compris qui était le patron.
S’en sont suivis un plongeon dans les pieds de Loftus-Cheek (6e), un autre aussi volontaire sur un centre aérien (37e), une nouvelle parade devant Loftus-Cheek (55e) avant un ultime arrêt dans le jeu face à Kanté (63e). Mais c’est surtout sa superbe parade sur un coup franc de Willian qui partait en lucarne qui a marqué les esprits (45e). Il a même failli arrêter les pénos d’Azpilicueta et Hazard avant de retirer sa main au dernier moment, se rappelant qu’un vrai Lyonnais ne gagne jamais une séance de tirs au but, encore moins pour du beurre. - PM
Mat Gorgelin a du souci à se faire… — Pierre Prugneau (@Prugneau) August 7, 2018
HH et PM
(Photo International Champions Cup)