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Ce qu’il faut retenir de Benfica Lisbonne – OL (2-3)
- Publié le: 2 août 2018
AMICAL. 11 ans après son triomphe en Peace Cup, l’OL a remporté un nouveau trophée international de prestige, la Coupe Eusébio. À une dizaine de jours de la reprise de la Ligue 1, les Lyonnais ont battu le Benfica Lisbonne grâce à une performance qui rappelle celles de la saison dernière.
OL : Gorgelin – Tete (Dubois, 66e), Marcelo, Morel, Mendy – Aouar (Ferri, 75e), Tousart, Ndombele (Diop, 66e) – Memphis (Cornet, 75e) (Martins Pereira, 90e+3) – Traoré (Rafael, 87e), Mariano (Terrier, 66e).
L’OL commencera-t-il comme il a fini ?
On le sait, Bruno Genesio n’est pas un fan du 4-4-2 losange. Mais on le sait aussi, Bruno Genesio n’a pas de convictions suffisamment ancrées pour se permettre de ne pas suivre le sens supposé du vent. Alors il avait mis en place à la fin de la saison passée ce système qu’il snobait jusqu’ici et qui permet de conserver le duo de relayeurs Houssem Aouar – Tanguy Ndombele tout en plaçant dans l’axe Nabil Fekir et Memphis Depay.
Le losange allait-il être une simple passade printanière ? Il semble bien parti pour passer l’été. C’est en effet ainsi que l’OL a commencé contre le Benfica, dans une version d’ailleurs très 2017/18 : 9 des 11 titulaires avaient déjà débuté la 38e journée de Ligue 1 contre Nice, seuls Rafael (qui faisait déjà face à la concurrence de Kenny Tete et a vu s’ajouter celle de Léo Dubois) et Nabil Fekir (Lib’héros 2018 revenu plus tard de vacances avec une Coupe du monde dans ses bagages) manquant à l’appel.
Et c’est peut-être ainsi que l’OL commencera la saison 2018/19 contre Amiens. Si c’est le cas, personne ne pourra alors se plaindre du manque de continuité ou d’automatismes. On a en effet vu contre le Benfica un match qui aurait pu avoir lieu il y a quatre mois. Un OL qui recule à la perte du ballon faute de savoir mettre en place un pressing correct, une défense qui tient comme elle peut (deux poteaux lisboètes à 0-0, un autre après la pause), un trio d’attaque dont la capacité à jouer collectif repose intégralement sur Fekir, une belle aptitude à profiter des erreurs adverses grâce à la verticalité apportée par Aouar et Ndombele (le but sur corner de Marcelo arrive suite à une belle percée du premier, le but de Traoré arrive suite à une passe du deuxième) : ça ne vous rappelle rien ?
Mdr Gorgelin sa meilleure main c’est le poteau gauche
— T. (@LivetweetOL) August 1, 2018
Et si vous avez suivi la saison précédente, pas besoin de vous rappeler que les scénaristes ont aussi tendance à abuser des retournements de situation. L’avance de deux buts de l’OL a donc disparu en cinq minutes chrono au cœur de la deuxième période, sur une belle attaque placée portugaise (on a donc le droit de jouer comme ça face à un bloc bas ?) et un contre son camp de Marcelo (qui fait visiblement aussi peu confiance que nous à Mathieu Gorgelin).
Toujours cette même impression : on sent les buts des adversaires de l’OL arriver. Les buts de l’OL, eux, tombent du ciel.
— Sofiane (@___Sofiane) August 1, 2018
Que du classique, jusqu’au but de Martin Terrier. D’habitude, c’est en effet plutôt à Fekir ou Memphis que revient le rôle de briller dans les dernières minutes. Mais l’ancien Strasbourgeois montre depuis le début des matchs de préparation toute sa ruse quand il s’agit de couper les trajectoires des centres en passant devant les défenseurs. Après celui contre le Benfica, Terrier en est désormais à 5 buts estivaux. Il ne lui reste plus qu’à faire pareil contre Amiens le 12 août, histoire que le Parc OL voie lui aussi un peu de nouveauté. - HH
Retour sur quelques flirts d’été
pré-Terrier
Caqueret marque toujours des points
C’était jusque-là la sensation de la préparation. Maxence Caqueret avait profité des trois premiers matchs amicaux de l’été (une mi-temps contre Sion et Fulham, une heure contre Huddersfield) pour convaincre à un poste de numéro 6 où son physique de crevette est compensé par sa vision du jeu et sa technique. Ou en tout cas pour convaincre les observateurs, à défaut de totalement séduire le staff.
Le numéro 35 avait en effet cédé par la suite sa place à Lucas Tousart lors du quatrième amical contre Wolfsburg (entrée à la 83e) et n’était cette fois même pas dans le groupe pour cette escapade au Portugal (Jordan Ferri, autre jeune pépite de la Formidable Académie, lui étant préféré).
Pas forcément une mauvaise nouvelle pour lui : Tousart, censé être plus sécurisant, n’a pas récupéré tant de ballons que ça et a semblé bien fébrile défensivement. Et comme en plus l’ancien de Valenciennes ne semble pas avoir progressé techniquement depuis son arrivée à Lyon, on se dit que Caqueret n’a peut-être même pas eu besoin de jouer pour marquer des points. En tout cas dans l’esprit des supporters. - HH
Ruben Dias, l’entretien d’embauche
Ne nous le cachons pas, hormis quelques vidéos Youtube picorées depuis les rumeurs le liant à l’OL, on avait jamais vraiment vu Ruben Dias sur un terrain. Le fait qu’il ait été remplacé par une recrue (German Conti) à la mi-temps rend les choses un peu plus intrigantes. Mais il sera sans doute plus question de son avenir plus tard, peut-être après le barrage de Ligue des Champions de Benfica contre Fenerbahçe.
Tout d’abord, on voit bien que Ruben Dias n’est pas un joueur très mobile. Pour son poste, ce n’est pas rédhibitoire, mais c’est un point faible notable. Au niveau de la relance, il a joué sans prendre de grand risque, cherchant toujours une passe courte au sol pour son arrière droit ou les milieux. Peut-être une consigne, peut-être une conscience de limites techniques, sans doute un peu des deux.
Au niveau des duels, confirmation de la solidité du garçon. Ce n’est pas un monstre athlétique, mais c’est costaud comme aimait bien le dire un ancien entraîneur lyonnais. Au sol et dans le jeu aérien, Ruben Dias est solide même si on n’a pas pu constater sur ce match son agressivité dans ce registre, souvent décrit comme un de ses points forts.
En plus de sa qualité au duel, le jeune portugais a montré pourquoi l’OL était intéressé par ce joueur : son placement. Il colle plutôt bien au jeu de l’OL sur plusieurs points : il sort peu balle au pied, ne va pas très haut au pressing et assure la couverture d’un central qui joue plus haut sur le terrain comme le fait souvent Morel (avec plus ou moins de succès). Ce soir, c’était derrière le capitaine Jardel. Bientôt avec Marcelo ? - RJ
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Pourquoi l’OL doit se jeter sur Caglar Soyuncu
(Captures d’écran beIN Sports)