Le cas Willem Geubbels, exemple révélateur d’un modèle de formation mis à mal

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[FOOT365] 15 ans et 326 jours. A cet âge-là, les jeunes passent le brevet en juin. Pas Willem Geubbels. L’été dernier, après avoir effectué la préparation d’avant-saison avec le groupe professionnel de l’Olympique Lyonnais, le jeune attaquant en est devenu le buteur le plus précoce, à l’occasion d’un match amical contre Bourg-en-Bresse. Natif de Villeurbanne, fils d’un éducateur de la Duchère, Willem Geubbels avait l’ADN OL. Et tout pour en incarner la réussite de son académie. Sauf que ces derniers jours, les négociations autour de la signature de son premier contrat pro ont capoté. « Extrêmement déçu », comme il l’écrit dans son communiqué, le club rhodanien va donc perdre une pépite dont le contrat aspirant se termine en juin 2019. Et Monaco est déjà sur les rangs.

Quitter son club formateur avant même d’y signer un contrat professionnel, c’est une pratique qui n’est pas nouvelle. Le cas le plus connu reste sans doute à ce jour celui de Kingsley Coman, qui avait quitté le PSG pour la Juventus Turin à l’été 2014. De nombreux clubs sont touchés. Dernièrement, Ouest-France a révélé que le Stade Rennais était en difficulté sur le dossier d’un de ses plus sérieux espoirs, Wilson Isidore. « On le voit de plus en plus, mais ça reste un épiphénomène, tempère Sylvain Prcic, agent de joueurs. La majorité des jeunes joueurs se sentent quand même redevables de leur club formateur. Cela concerne vraiment des joueurs très, très talentueux, qui sont donc très convoités. Dès qu’il y a un enjeu, il y a beaucoup d’argent, et donc beaucoup de personnes derrière. »

 

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