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Un OL toujours un peu gland, mais déjà plus grand
- Publié le: 20 septembre 2013
MATURITÉ. Les Gones, rassurés par les titularisations de Gomis et Briand, même maladroits, n’ont pas tremblé pour leur rentrée européenne à Séville face au Betis (0-0). S’il y a encore beaucoup d’incertitudes, ce baby OL réapprend à marcher.

Briand a revu un ballon. Ça l’a surpris. Et nous aussi, un peu. (Photo Nolwenn Le Gouic – FEP / Panoramic)
Jeudi 19 septembre 2013, 1ère journée d’Europa League
Betis Séville – Olympique Lyonnais 0 – 0
OL : A. Lopes – Dabo (avertissement, 33e ; Fofana, 78e), Koné, Umtiti, Bédimo – Ferri, Gonalons (cap. ; avertissement, 32e) – Lacazette, Grenier (avertissement 50e ; Mvuemba, 90e), Briand, Gomis (Fékir, 68e). Entr. : Rémi Garde.
Rank’n’OL : Ni but, ni soumis
Au bout de son deuxième match vierge de la semaine, l’OL peut trouver des raisons d’espérer. Il n’encaisse plus de but. Mais pour gagner, il va falloir en marquer maintenant.
Dabo, esprit Derby
L’OL, à créditer d’un bon début de match, réussissait dès les premières minutes à confisquer le ballon à un Betis bis, qui évoluait en contres. En face, l’ancien Stéphanois Damien Perquis, capitaine, jouait son derby. Contre cette équipe, qui n’avait rien à voir avec celle qui est allée coller 3-1 au FC Valence samedi, l’OL alignait une charnière centrale Koné-Umtiti qui, après lui avoir plutôt bien réussi en fin de saison dernière, ne concédait (presque) aucune occasion franche. Jusqu’à dix secondes de la fin de la première période. L’instant choisi par Koné pour faire briller Anthony Lopes. Le Burkinabé s’enfermait dans une série de dribbles face à Cedrick, qui récupérait le ballon et perdait son duel face au Givordin (45e+1).
Cedrick, la jeune fusée du Betis, était bien le joueur adverse qui posait le plus de soucis. Mais dans ce match teinté d’agressivité, les défenseurs lyonnais avaient les crocs. Dabo se rappelait alors aux bons souvenirs du FC Séville et des bouillants derbys andalous, en le découpant pour une simple biscotte. Sans chorizo (33e).
Briand, pas si mal
Avant cela, l’OL avait fait souffler un vent de panique dans la surface espagnole, sur un énième coup-franc de Clément Grenier (24e). Lacazette, maladroit à la retombée, centrait pour Briand, qui ne cadrait pas son ciseau, et il ne manquait que quelques centimètres de cheveux à Umtiti, pour reprendre le ballon. Jimmy Briand, c’était le pari de Rémi Garde. Aligné à gauche de l’attaque dans un premier temps, l’ancien Rennais, qui n’avait pas encore joué une minute cette saison, s’est dépouillé (comme d’habitude), faisant même parfois preuve d’une une certaine justesse technique (ça, on est moins habitué). À moins que ce ne soit la comparaison avec Lacazette qui ait laissé cette sensation.
On a retrouvé Bedinho
En seconde période, Garde prenait les mêmes et l’OL recommençait. Umtiti ratait cette fois l’immanquable d’une tête à un mètre des cages sur un coup-franc de Grenier, donc. Puis la réponse des Espagnols était saignante : Nosa, précieux au milieu, trouvait le poteau (71e) depuis le côté gauche de la surface lyonnaise en piquant son ballon par dessus Lopes. Côté joueurs lyonnais, quand même, mention spéciale à Bédimo, estampillé « Bedinho » sur la butte Paillade depuis le titre de champion de Montpellier et qui retrouve peu à peu le niveau de sa saison 2011-12. Montées, crochets courts, centres au cordeau… Et deux sauvetages in extremis, qui ont permis à l’OL de conserver sa cage inviolée.
Lopes, serein jusqu’au bout
Malgré la pelouse toujours plus difficile, la partie s’enflammait sur la fin. Lacazette, en soliste, butait sur le gardien andalou (85e). Puis Cedrick, encore lui, répondait. Le Congolais de poche se jouait encore de Koné avant de frapper sur Lopes.
Et sur un corner bouillant au bout du temps additionnel, comme pour rappeler qu’à Séville, historiquement, le suspense dure jusqu’à la dernière minute pour les Français, c’est le jeune gardien lyonnais qui rassurait tout le monde.