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Turin, six mois après
- Publié le: 2 octobre 2014
EUROPA LEAK. Souviens-toi, c’était un jeudi. Six mois après son élimination en quarts de finale de l’Europa League face à la Juventus, l’OL retourne à Turin. Pour y affronter les frères ennemis du Torino cette fois-ci.
Enjeu. Il y a six mois presque jour pour jour, l’OL passait tout près mais assez loin quand même d’une qualification en demies de l’Europa League sur la pelouse du Juventus Stadium. Si ce deuxième match de poules d’Europa Leak après la victoire face à l’Asteras Tripolis n’a évidemment pas la même importance, une victoire pourrait permettre de laver (un peu) l’affront. Une notion de revanche encore accentuée par la stabilité de l’équipe lyonnaise, seuls quatre participants au quart de la saison dernière n’étant plus au club : Rémi Garde bien sûr, devenu consultant pour Canal+ après un séjour au Vinatier pour soigner son nervous breakdown arbitral ; Jimmy Briand ; exilé en Allemagne pour échapper aux poursuites judiciaires pour « viol de Stéphanois » ; Bafétimbi Gomis, parti en année d’échange au Pays de Galles afin de préparer au mieux l’épreuve d’anglais du bac STT ; et Gaël Danic (si la police a définitivement écarté les pistes du séjour volontaire en monastère et la création d’une auto-entreprise d’apiculture sur les hauts plateaux du Vercors, la thèse selon laquelle il serait toujours sous contrat au club ne semble toutefois pas abandonnée).
Mais ce voyage en Italie sera aussi l’occasion pour les supporters de vivre un match attendu depuis plus de vingt ans. Les Bad Gones ont en effet été proches dès leur création de certains groupes ultras des Grenats et ont même effectué des déplacements en Italie à leurs débuts afin d’apprendre le fonctionnement du monde des tribunes. Un match de Coupe d’Europe amical, en somme.
Compo. Tous les entraîneurs font face au même dilemme les jours de matchs de Coupe d’Europe : faut-il jouer à fond en semaine, quitte à y laisser des plumes le week-end en championnat ? L’OL semble en tout cas avoir fait le choix d’assumer son ADN européen et de jouer les compétitions européennes sans arrière-pensées. Un choix qui plait aux supporters, et une volonté réaffirmée par son président dès la fin du match contre l’Asteras Tripolis.
Pour ce match, le turn-over devrait donc être assez léger et concerner uniquement les postes du milieu, où la richesse de l’effectif peut permettre de faire tourner sans aucune déperdition (ou presque).
Le prono de la rédac. Dominateurs, les Lyonnais ouvrent rapidement le score par la sensation Nabil Fékir sur une reprise de volée parfaite suite à un centre de Christophe Jallet (17e). Les hommes d’Hubert Fournier tiennent ensuite bien le match, sans faire le break. Et ce qui devait arriver arriva : les Turinois égalisent à la dernière minute sur un long ballon dans la boîte et une grosse confusion dans la surface lyonnaise (90e+3). Un scénario hélas classique pour nos valeureuses équipes françaises face aux gominés truqueurs de Serie A.
Zénon Zadkine
(Photo Panoramic)