OL : trois trucs (faux) à savoir sur Tanguy Ndombélé

Par Zénon Zadkine
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Publié le: 31 août 2017

MERCATO. Huitième recrue de l’OL cet été, Tanguy Ndombélé n’est pas la plus connue. Alors comme on avait rien à vous raconter sur lui, on a demandé à notre expert lol Zénon Zadkine de s’occuper de faire les présentations. Parce que le mercato, c’est avant tout une histoire d’infos bidons.

Un prénom hommage aux Chevaliers du Ciel

Dans les bandes dessinées d’Uderzo comme dans la série diffusée sur l’ORTF, le pilote de chasse maladroit Ernest Laverdure pouvait toujours compter sur son acolyte Michel Tanguy. Ce Top Gun à la française et non-crypto-gay a même traversé les frontières de notre pays. « Les Chevaliers du Ciel étaient de vrais super-héros en République Démocratique du Congo », expliquait ainsi à Michel Drucker le désormais ex-milieu relayeur d’Amiens sur le canapé rouge de Vivement Dimanche. « La série était diffusée en boucle. Les enfants connaissaient par coeur les albums de la BD. Mon père a toujours promis qu’il nommerait son premier fils Tanguy, en hommage à cet aviateur travailleur acharné. Voilà. » Son deuxième prénom Alvaro a quant à lui été choisi par sa mère, narcotrafiquante colombienne proche du président Alvaro Uribe.

Il est surnommé “Le Black Redondo”

En Picardie, Ndombélé a vite acquis un surnom qui fera saliver les anciens qui ont connu les années 90 (RT et partage cette page si c’est le cas et si tu te souviens de Super Mario Bros !!! Le temps qu’on a perdu là-dessus mdr, les jeunes connaîtront jamais ça avec leurs hand-spinners à la con !!!). Sa capacité à se projeter vers l’avant et son aisance technique (à l’image de son centre décisif en coup du foulard contre Lens) lui ont en effet valu le titre de « Black Redondo ». Une dénomination flatteuse qui n’est pas passée inaperçue : Fernando Redondo, mythique milieu de terrain argentin, a adoubé son successeur lors d’un Clermont Foot – Amiens SC qu’il était venu voir en voisin (l’ancien du Real Madrid possède une maison à Saint-Rémy-sur-Durolle). « Je suis très honoré qu’on le compare à moi. Cette feinte de corps pour mettre dans le vent Ludovic Genest était vraiment exceptionnelle. Mais Redondo c’était Redondo et Tanguy c’est Tanguy. Il faut lui laisser écrire sa propre histoire. » À Lyon, Ndombélé devrait rapidement être comparé à un autre glorieux ancien, Marius Trésor.

Il a l’Amiens SC dans la peau

Ndombélé est un homme droit et fidèle. À l’Amiens SC, il a ainsi découvert plus qu’un club. Une vraie famille. Qu’il a littéralement dans la peau. Le milieu de terrain s’est en effet fait tatouer le Stade de la Licorne sur le dos. « Un travail de fourmi », confiait ainsi Hervé Nideule, tatoueur du centre-ville amiénois, au journal local l’Écho de la Somme. « Tanguy a insisté pour que ce soit le plus ressemblant possible. J’y ai passé 8 heures, dont 3 rien que pour les verrières et 2 pour Pépé La Tripote (abonné au stade depuis 1971 et célèbre figure locale, notamment pour ses récurrents procès pour pédophilie, ndlr). » L’accession en Ligue 1 a poussé Ndombélé à se faire un nouveau tatouage : le visage d’Emmanuel Bourgaud, auteur du but de la montée, figure désormais sur son pectoral droit. Mais son tatoueur l’assure : Ndombélé n’a pas l’amour exclusif et pourrait bientôt faire apparaître quelques icônes lyonnaises sur son corps. « Il m’a déjà demandé de taper “Notre-Dame de Fourvière” et “Jean-Michel Aulas” sur Google Images pour savoir si je me sentais capable de les dessiner. »

Zénon Zadkine

(Photo Amiens SC)