- OL : pourquoi les U17 et U19 souffrent-ils autant ?
- OL : l’équipe type de la Formidable Académie 2023-24
- Alexandre Lacazette décisif à l’aller comme au retour : et les autres comebacks à l’OL ?
- OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2
- De quoi Karl Toko Ekambi est-il l’incarnation ?
- Le problème de l’OL est de couler trop lentement
- Tuto : comment devenir insider OL, même depuis Charleville-Mézières
- « Truc le plus américain que j’ai vu de ma vie »
OL – Séville (0-0) : un chiant andalou
- Publié le: 24 juillet 2014
AMICAL. Dans un match ennuyeux face au Séville FC, dernier vainqueur de l’Europa League, l’OL a tout de même réussi à se rassurer sur sa solidité et sa capacité à ne pas concéder d’occasions (0-0). De bon augure à une semaine de la reprise de la compétition.
Mercredi 23 juillet 2014, match amical
Au Stade de Gerland
Olympique Lyonnais – Séville FC 0-0
OL : Lopes – Tolisso (Zeffane, 84e), Bisevac (Rose, 65e), Koné, Umtiti (Bedimo, 65e) – Ferri, Gonalons (Grenier, 75e), Mvuemba (Malbranque, 46e) – Fekir (Gourcuff, 65e) – Lacazette (Benzia, 65e), Yattara (Njie, 75e)
À une semaine de son entrée en lice en coupe d’Europe, l’OL avait décidé de finir sa préparation à Gerland face à une équipe espagnole, comme l’an passé contre le Real Madrid. Un Séville FC moins attrayant que les Merengues (le stade n’était qu’à moitié rempli) malgré son statut de tenant du titre en Europa League, mais qui aura fourni une opposition rugueuse. L’occasion de procéder à une ultime revue d’effectif.
Un losange solide
Dans son losange désormais habituel, le milieu de terrain lyonnais a été le point fort de l’équipe. Malgré une mauvaise passe entraînant une belle opportunité pour Juan Muñoz, Maxime Gonalons a livré un match solide, bien aidé par un Jordan Ferri dont les erreurs techniques ont été compensées par une volonté à toute épreuve. Arnold Mvuemba a lui aussi réalisé un bon match, dans la lignée de sa fin de saison, dans un rôle de vrai régulateur donnant le tempo à la partie. Encourageant, même si l’ancien Lorientais a semblé s’éteindre au fur et à mesure de la partie. En pointe haute, Nabil Fekir a encore illuminé Gerland par quelques prises de balle de haut niveau. Une option pour occuper ce poste qui gagne en crédibilité à chaque match joué.
Une défense rassurante
Habituel point faible de l’OL, la défense n’a cette fois pas semblé en difficulté. Titulaire sur le flanc gauche, Samuel Umtiti a tenu son côté avec application, se permettant même quelques enchaînements techniques de qualité. Au centre, Milan Bisevac et Bakary Koné ont été plus rassurants qu’à l’accoutumée, ne nous gratifiant pas d’une de leurs traditionnelles boulettes. En attendant l’arrivée de Christophe Jallet (présenté par le speaker à la mi-temps), Corentin Tolisso a occupé le côté droit et prouvé qu’il était une alternative rassurante à ce poste où il a déjà officié en fin de saison dernière. Une défense solide qui aura donc évité à Anthony Lopes d’avoir trop de travail, même si le peu qu’il a eu à faire a été bien réalisé, de prises de balle sûres en sorties aériennes réussies.
Une attaque intermittente
Face à une défense sévillane accrocheuse, les deux attaquants de pointe n’auront eu l’occasion de briller que par intermittence et, hélas, pas au même moment. Mohammed Yattara a mieux débuté le match qu’Alexandre Lacazette, même si sa principale occasion est arrivée à la 66e minute sur une frappe enroulée du gauche qui ne trouvait pas le cadre. Le Kid de Mermoz, quant à lui, a plutôt semblé éteint lors des premières minutes, et même râleur lorsque les passes de ses coéquipiers n’arrivaient pas dans ses pieds. Mais son influence a progressivement augmenté, et sa double occasion de la 62e minute (une frappe en pivot avec un défenseur sur le dos, puis une prise de balle avant d’être déséquilibré par le gardien qui aurait pu valoir un penalty) a confirmé qu’il était indispensable à cet OL.
Du monde au milieu
Du côté des rentrants, il faut bien évidemment noter la première de Lindsay Rose sous le maillot lyonnais, même si son entrée a été trop courte pour le juger véritablement. Le point positif sera surtout venu là aussi des milieux de terrain, le trio Steed Malbranque – Yoann Gourcuff – Clément Grenier montrant toutes ses qualités techniques et sa complémentarité lors de quelques séquences. En revanche, les attaquants remplaçants auront été plus en difficulté, en particulier Yassine Benzia, dont la frappe à bout portant suite à un ballon relâché par le gardien espagnol est partie loin au-dessus du cadre. Place maintenant au premier match officiel de l’ère Fournier jeudi prochain face à Mlada Boleslav ou Široki Brijeg.
Au Stade de Gerland, Hugo Hélin
(Photo Nolwenn Le Gouic – FEP / Panoramic)