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OL – Rennes : retour vers la suture
- Publié le: 15 septembre 2013
AVANT-MATCH. En « baisser de rideau » du match Aulas-Ménès, l’OL reçoit Rennes à Gerland pour tenter de panser ses plaies après quatre défaites d’affilée. Les retours de Gomis et Briand peuvent aider à la guérison. À moins qu’ils ne rouvrent d’autres cicatrices.
L’enjeu. Avant le coup d’envoi du match contre Rennes (21 heures sur Canal Plus), l’OL est la dernière équipe rhônalpine de Ligue 1. Loin derrière Saint-Étienne (12 points contre 6), mais avec également un point de retard sur son dernier bourreau, Évian-Thonon-Gaillard. Sans qu’on sache laquelle des deux comparaisons est la plus humiliante.
Mais comme « on ne s’occupe pas des adversaires et qu’on prend les matchs les uns après les autres », mieux vaut se concentrer sur l’opportunité de prendre six points à Gerland en une semaine, puisque l’OL accueillera Nantes dans la foulée du match contre Rennes (avec une escale à Séville en Europa League entre temps). La suite d’un calendrier objectivement présenté comme facile avant les sorties de route contre Reims et à Annecy. Si l’OL poursuit son rythme quaternaire (quatre victoires puis quatre défaites), l’objectif serait rempli et la crise repoussée de trois semaines. À moins que la machine ne se relance définitivement à la faveur d’une cadence plus vertueuse. Quoi qu’il arrive, il faudra que Rémi Garde comme les joueurs trouvent le ressort psychologique qui permette ce rebond. Parce que ce n’est pas en s’appuyant sur leurs maigres certitudes dans le jeu qu’ils pourront s’autoriser un nouveau départ. Surtout que le chamboulement induit par le retour de Bafé Gomis, s’il offre une arme supplémentaire, pourrait aussi lui être nuisible, en changeant la – modeste – philosophie de jeu de début de saison mais aussi en brouillant l’autorité du coach.
La compo. La grande nouveauté du jour sera donc le retour de Gomis, qui devrait renvoyer Alexandre Lacazette à droite, puisque Yassine Benzia et Fares Bahlouli n’ont même pas été convoqués. Le côté droit sera donc entièrement bouleversé puisque Miguel Lopes, blessé aux ischio-jambiers, est forfait. La fameuse opportunité qui devrait permettre à Rémi Garde de redistribuer les cartes au poste de latéral droit après le début de saison très pénible du Portugais. L’option Gueïda Fofana est la plus enthousiasmante, Mouhamadou Dabo n’ayant jamais atteint à droite son niveau déjà bien moyen à gauche. Reste que Fofana et Lacazette n’ont que dix-huit minutes (les dix-huit dernières du Derby) de vécu commun sur l’aile. De l’autre côté, Nabil Fekir tient la corde faute de concurrent (Gourcuff et Danic toujours sur le flanc), car on n’imagine mal Bafé Gomis et Jimmy Briand lancés simultanément. Les dernières incertitudes concernent le poste d’axial droit et de relayeur, où l’on devrait respectivement retrouver Milan Bisevac et Steed Malbranque, malgré l’envie, ou du moins la curiosité, de revoir Jordan Ferri après son match face à Reims, son but contre Évian et ses bonnes sorties en Espoirs.
Le groupe : A. Lopes, Gorgelin – Fofana, Dabo, Bisevac, B. Koné, Umtiti, Bedimo – Gonalons, Ferri, Mvuemba, Malbranque, Grenier – Briand, Pléa, Lacazette, Gomis, Fekir.
Le prono de la rédac. Puisque Philippe Montanier, le nouvel entraîneur du Stade Rennais, a déjà indirectement battu deux fois l’OL cette saison avec la Real Sociedad, le monstre qu’il a créé les deux saisons précédentes, on ne voit pas ce qui l’empêcherait de le faire une troisième fois. Le fait qu’il n’ait pas Griezmann et Vela dans son effectif ? Certes, les Bretons ne font pas aussi peur que les Basques. Mais plus que les Rémois et les Évianais quand même. Alors on mise sur deux contres pour une défaite 0-2.