- OL : pourquoi les U17 et U19 souffrent-ils autant ?
- OL : l’équipe type de la Formidable Académie 2023-24
- Alexandre Lacazette décisif à l’aller comme au retour : et les autres comebacks à l’OL ?
- OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2
- De quoi Karl Toko Ekambi est-il l’incarnation ?
- Le problème de l’OL est de couler trop lentement
- Tuto : comment devenir insider OL, même depuis Charleville-Mézières
- « Truc le plus américain que j’ai vu de ma vie »
OL-PSG : quand arithmétique rencontre standing
- Publié le: 5 mai 2013
AVANT-MATCH. Les Lyonnais doivent l’emporter pour garder leurs distances avec leurs concurrents au podium. Mais ils doivent aussi montrer au nouveau premier de la classe que, s’il y a une institution ici, c’est encore l’OL.
L’enjeu. Il est double pour cet OL-PSG. Les coéquipiers de Gonalons ont l’occasion de prendre six points d’avance sur Lille et de laisser à distance raisonnable, voire plus, Nice et Saint-Étienne qui jouent dimanche après-midi. Mais il est également question ici de prestige : l’OL n’est plus ce qu’il était et le PSG pas encore ce qu’il va être. Une belle performance empêcherait non seulement les visiteurs d’être champions à Gerland. Mais cela permettrait également à Lyon de rester, une année de plus minimum, au contact d’une équipe vouée à court terme à remporter des championnats à trente victoires. Revenir à huit points du leader après avoir connu un tel trou d’air au début du printemps serait une façon de signifier au Paris Saint-Germain qu’un recrutement à 100 millions n’est pas une garantie pour lâcher définitivement l’Olympique Lyonnais.
La compo. Il serait tentant, en l’absence de Lacazette, de penser que Rémi Garde alignera la même équipe qu’à Nancy (Lopes – Fofana, Koné, Umtiti, Dabo – Mvuemba, Gonalons – Benzia, Grenier, Gourcuff – Lisandro) avec, éventuellement, Gomis en pointe étant donnée sa performance en Lorraine. Mais on n’imagine mal Benzia reconduit à droite, où il n’a pas été exceptionnel le week-end précédent, alors qu’il faudra en plus fournir un gros travail défensif face à Maxwell. Tout comme il serait étonnant de retrouver Lisandro dans un couloir qu’il n’a plus occupé depuis son départ de Porto. Envoyer Lisandro à gauche et repositionner Gourcuff à droite ? Mal venu de bouleverser les repères du Breton au moment où il revient en forme. Alors, puisque Malbranque n’est définitivement plus un joueur de couloir, on tente le coup : Fofana sur l’aile et Bisevac arrière droit. Le premier a prouvé en jouant derrière qu’il savait être utile… devant alors que le second, qui a évolué dans le couloir avec Ancelotti la saison passée, serait surtout là comme un troisième stoppeur face à un Pastore qui revient constamment dans l’axe.
Il serait étonnant de voir Garde bouleverser sa défense au beau milieu de la dernière ligne droite. Mais n’avait-il pas déjà surpris son monde à l’aller avec sa défense à cinq ?
(Le groupe : Lopes, Gorgelin ; Bisevac, Koné, Umtiti, Dabo ; Fofana, Gonalons, Mvuemba, Malbranque Ferri, Grenier, Gourcuff, Bahlouli ; Benzia, Gomis, Lisandro, Martial)
Le prono de la rédac. L’OL veut éviter de voir le PSG devenir champion à Gerland. Les Parisiens préféreraient valider leur titre au Parc, où l’on ne voit pas bien Brest (neuf défaites consécutives) les en empêcher le week-end prochain. Ça sent plutôt bon pour les Lyonnais. À cela près qu’il y a une place dans le chapeau 2 de la Ligue des champions en jeu. Paris (19ème au classement UEFA) a en effet tout intérêt à voir, après l’Inter (7ème), deux autres équipes parmi Arsenal (6ème), Valence (10ème), Schalke (15ème) et… l’OL (12ème) ne pas se qualifier pour pouvoir intégrer le top 16 européen et ainsi éviter une poule à trois gros l’automne prochain. On parle donc d’un match de gala, d’un match de Ligue des champions et d’une équipe de galactiques ? Un billet sur un 3-0 pour l’OL alors.