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OL – PSG : l’affront populaire
- Publié le: 19 avril 2014
L’OL a tout à gagner ce samedi au Stade de France face à un PSG ultra favori à l’occasion de la finale de la Coupe de la Ligue. Une position confortable que l’équipe n’a pas volée et qui peut déboucher sur un nouveau titre, et bien plus encore. Il serait aberrant de dire que les Lyonnais sont favoris face aux Parisiens. Rémi Garde a plutôt bien expliqué pourquoi : « Si je transférais tous mes joueurs à Paris, je ne suis pas sûr que beaucoup débuteraient le match. » Pourtant, un vent d’euphorie traverse Lyon et la gonosphère dans son ensemble. Un vent de fraîcheur et d’insouciance insufflé par cette équipe improbable, composée d’enfants du pays (Lopes, Tolisso, Umtiti, Gonalons, Lacazette), d’un type sorti du placard (Mvuemba) et d’un autre revenu – une fois de plus – montrer qu’il ne pouvait pas être fini pour le football, puisqu’il est le football (Malbranque, évidemment). Le tout mené par un coach, longtemps considéré comme choix par défaut ou de transition, mais qui s’est affirmé au fil de sa troisième saison en tant que tacticien et dans son leadership. L’OL, qui compose depuis plusieurs semaines sans les trois quarts de son milieu de terrain, a joué entre sept (Paris) et dix-sept matchs (Saint-Étienne) de plus que ses concurrents, ce qui ne l’a pas empêché de continuer à produire du jeu et à se battre sur tous les fronts, notamment celui de l’Europe où il aura longtemps tenu tête à la Juventus. Cette équipe y a gagné la sympathie que le club n’avait pas suscitée lors de cette décennie précédente où il remportait les titres à tour de bras. Ce samedi, face à un adversaire aux moyens illimités et forcément antipathique, l’OL a enfin l’occasion de soigner son palmarès et sa cote d’amour en même temps. Ce sera compliqué, mais on a l’impression que le plus dur a déjà été fait.
La compo : Malbranque connaît la chanson
Rémi Garde ne devrait pas déroger au 4-4-2 qu’il a longtemps fui avant qu’il ne devienne sa marque de fabrique. Alors qu’il en était encore à s’adapter à l’adversaire – peut-être sur les conseils d’un autre (Lacombe ?) – lors du match aller en championnat, l’entraîneur lyonnais conserve dorénavant son schéma contre n’importe quel adversaire, faisant ainsi passer un même message aux siens et aux autres, celui d’un homme qui a confiance et foi en son équipe, en toutes circonstances. En l’absence de Ferri, suspendu, et bien sûr de Fofana, Gourcuff et Grenier, la tendance est à la titularisation de Tolisso à son poste, ce qui offrirait à Dabo la possibilité de débuter à celui de latéral, même s’il n’a jamais été convaincant à droite (ou alors il y a longtemps). Mais l’OL n’en est plus à un miracle près en ce printemps. Malbranque devrait donc occuper le poste de meneur, avec une mission similaire à celle qu’il avait brillamment remplie contre la Juve, à savoir harceler et isoler Thiago Motta comme il l’avait fait avec Pirlo.
Le prono de la rédac
L’OL résiste au PSG en manque d’imagination mais capable de pilonner par à-coups. Puis c’est finalement Jimmy Briand qui offre le trophée à l’OL d’une frappe du gauche des dix-huit mètres, bien aidé par une faute de main de Douchez. Un prono un brin populo, mais pas dénué d’un certain bon sens. Le sens de l’Histoire. Pierre Prugneau Suivre @Prugneau (Photo Panoramic – Nolwenn Le Gouic)