OL : le Fraude Book du mois de novembre

Par Zénon Zadkine
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Publié le: 31 octobre 2016

DEMANDEZ LE PROGRAMME. Entre l’ouvreuse et la diseuse de bonne aventure, mais toujours entre deux femmes, Zénon Zadkine présente le programme du mois à venir pour l’Olympique Lyonnais. Un mois de novembre chargé pour l’OL, avec six matchs.

Juventus – OL

4e journée de Ligue des Champions, mercredi 2 novembre (20h45)

La Ligue des Champions c’est comme une soirée Erasmus bourré : même si tu viens de te prendre un râteau par la bonnasse italienne, t’es assez confiant pour tenter ta chance tout de suite après. Généralement pour le même résultat.

Le schéma tactique. Bruno Genesio décide de renforcer sa défense face à un adversaire prestigieux. Mapou Yanga-Mbiwa, Emanuel Mammana et Mouctar Diakhaby sont associés en charnière centrale, tandis que Rafael et Jérémy Morel sont alignés dans les couloirs. Maciej Rybus prend place sur le flanc gauche du milieu en 5-4-1, tandis que Jordan Ferri est milieu droit.

OL – Bastia

12e journée de Ligue 1, samedi 5 novembre (20h00)

Comme d’habitude avant le match contre Bastia, on vous conseille de relire l’histoire de Pierrot Bianconi racontée par PinzDestructor (et tout le reste du site d’ailleurs).

Le schéma tactique. Bruno Genesio décide d’aligner un 3-4-3 inspiré par le Barça de Cruyff. Alexandre Lacazette, Nabil Fekir, Maxwel Cornet jouent en pointe, soutenus par un quatuor de milieux Rachid Ghezzal – Corentin Tolisso – Sergi Darder – Houssem Aouar (de gauche à droite).

LOSC – OL

13e journée de Ligue 1, vendredi 18 novembre (20h45)

Depuis l’an dernier, l’OL s’est débarrassé de la malédiction du Stadium. Attention à ne pas en laisser une nouvelle se développer à Lille : les Lyonnais n’ont plus gagné dans la capitale des Flandres depuis le 1^er mars 2008. Et y ont entretemps encaissé des buts de Robert Vittek, Joe Cole et Nolan Roux…

Le schéma tactique. Bruno Genesio craint énormément l’impact d’Eder dans les airs. Emanuel Mammana et Jordan Ferri sont titularisés en pointe pour faire le pressing sur les défenseurs lillois et empêcher le jeu long. Mapou Yanga-Mbiwa, Mouctar Diakhaby et Mathieu Gorgelin sont au marquage de l’attaquant portugais. Le lendemain, L’Équipe publie une tribune enamourée de Pablo Correa : « J’ai vu le football du futur. »

Dinamo Zagreb – OL

5e journée de Ligue des Champions, mardi 22 novembre (20h45)

On risque bien évidemment de beaucoup évoquer le match de 2011 et les soupçons qui l’ont toujours accompagné. En effet, comment une équipe – même réduite à 10 – n’a pu marquer qu’un seul but face à une défense centrale Bako Koné – Dejan Lovren ?

Le schéma tactique. Dans une conférence de presse rapidement mythique, Bruno Genesio déclare avant le match que « les schémas tactiques n’existent pas. Seuls l’amour et la mort existent. L’homme doit se défaire des carcans qui le retiennent prisonnier. Son salut viendra de lui-même. » En conséquence, la composition est décidée par les joueurs eux-mêmes. 28 d’entre eux se portent volontaires pour être titulaires. La compo est donc finalement tirée au sort. Premier 6-2-2 de l’histoire du football.

OL – PSG

14e journée de Ligue 1, dimanche 27 novembre (20h45)

Personne en France n’a parlé du mail d’Hillary Clinton révélé par Wikileaks dans lequel elle affirme que le Qatar finance Daesh ? Oups pardon, on divague et on s’éloigne du sujet. Génial de voir des stars en Ligue 1, merci le PSG !

Le schéma tactique. Le coach intérimaire Maxence Flachez veut rassurer l’équipe. Place à un 4-3-3 avec Jérémy Morel à gauche, Emanuel Mammana à droite et un trident du milieu Lucas Tousart – Maxime Gonalons – Corentin Tolisso. Les attaquants Alexandre Lacazette (au centre), Maciej Rybus (à gauche) et Olivier Kemen (à droite) se sentent un peu seuls.

Nantes – OL

15e journée de Ligue 1, mercredi 30 novembre (19h00)

Je vous préviens : si quelqu’un fait une interview de Coco Suaudeau pleine de banalités que tout le monde s’évertuera à trouver géniales, je me suicide.

Le schéma tactique. Arrivé à Lyon quelques jours seulement avant le déplacement à la Beaujoire, Guus Hiddink ne connaît pas encore parfaitement les joueurs. Il décide donc de titulariser les 11 plus grosses Vo2 max de l’équipe afin de se baser sur son traditionnel pressing (qui restera malgré tout à travailler avec les « soupes à la tortue » et « mixtures artisanales » ramenées de Corée du Sud par le Néerlandais).

Zénon Zadkine

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(Photo Damien LG)