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OL – Angers (2-0) : Lacazette – Fekir, la paire Noël
- Publié le: 22 décembre 2016
LES NOTES. L’OL a conclu son année 2016 par une victoire à domicile contre Angers (2-0) dont on ne retiendra pas grand-chose à part les trois points. Et peut-être l’espoir d’une renaissance de la paire Alexandre Lacazette – Nabil Fekir.
Mercredi 21 décembre 2016, 19e journée de Ligue 1
Olympique Lyonnais – SCO Angers 2-0
Buts : Lacazette (9e) et Fekir (84e) pour l’OL
Avertissement : Diédhiou (35e) et Pavlovic (76e) pour Angers
OL : Lopes – Jallet, Yanga-Mbiwa, Diakhaby, Morel (Rybus, 46e) – Tousart, Gonalons (cap.) – Ghezzal (Cornet, 67e), Fekir, Valbuena (Ferri, 81e) – Lacazette. Entr. : Bruno Genesio.
Angers : Michel – Manceau, Pavlovic, Traoré, Thomas, Capelle – N’Doye (cap.), Santamaria, Mangani (Saihi, 87e) – Pépé (Sunu, 65e), Diédhou (Toko Ekambi, 59e). Entr. : Stéphane Moulin.
Lopes 6 – Jallet 5, Yanga-Mbiwa 5, Diakhaby 5, Morel 3 – Gonalons 5, Tousart 5 – Ghezzal 3, Fekir 7, Valbuena 5 – Lacazette 7 + Rybus 4
Presque un an que Bruno Genesio est l’entraîneur de l’OL. Autant dire qu’on commence à le connaître et qu’on a bien repéré sa tendance à à reproduire un schéma qui marche jusqu’à concéder une défaite, puis à en changer jusqu’à concéder une défaite et ainsi de suite. On n’a donc pas vraiment été surpris de revoir le double-pivot, et donc le 4-2-3-1, mis en place lors du match à Monaco. Les enjeux tactiques n’étaient pourtant pas les mêmes, Angers à l’extérieur n’ayant guère les mêmes ambitions que Monaco à domicile.
La présence de deux milieux défensifs, Maxime Gonalons et Lucas Tousart, face à un bloc aussi dense que le 5-3-2 angevin était sans doute une erreur. Le manque d’apport offensif de deux joueurs au profil assez proche de pure sentinelle s’est d’ailleurs fait sentir. Mais l’ouverture du score rapide avait alors changé la donne, et rendu l’erreur moins grave que prévue. Les mauvais choix ne sont pas toujours perdants.
Le quatuor était un duo
Devant eux, le quatuor offensif s’est rapidement transformé en duo. Un Mathieu Valbuena trop neutre et un Rachid Ghezzal trop catastrophique ont en effet laissé toute la lumière à une paire Alexandre Lacazette – Nabil Fekir qui s’est rappelée au bon souvenir des supporters lyonnais. Le premier a été dans la lignée de ses prestations de la première partie de saison : non seulement buteur, mais aussi altruiste et juste dans son jeu de remise.
Au passage, Lacazette c’est 28 buts en 2016.
Du jamais vu sur une année civile en L1 depuis JPP 1991.— David Wall (@1DavidWall) December 21, 2016
Fekir a lui semblé en pleine possession de ses moyens physiques pour la première fois depuis bien longtemps. Une bonne forme qui s’est aussi vue dans son attitude, plus volontaire que précédemment. L’international français n’a pas tout réussi mais a eu le mérite de ne jamais lâcher, avec ou sans ballon. Un bilan parfaitement symbolisé par sa “passe décisive” sur l’ouverture du score : après avoir fait le mauvais choix en voulant faire la différence individuellement, Nabilon a eu le contre favorable en ne lâchant pas et cela a profité à Lacazette. Peut-être un signe du retour de Fekir, et avec lui d’une paire d’attaquants qui a assez peu d’équivalents en France.
De quoi rêver pendant les fêtes
La défense n’a elle pas eu grand-chose à faire. On retiendra quand même le bon match d’Anthony Lopes et celui raté de la paire d’arrières gauche, Jérémy Morel (en première période) puis Maciej Rybus (pour les 45 dernières minutes). Un bon résumé des cinq premiers mois de la saison 2016-17, donc.
L’OL compte donc 34 points à la trêve, un total plus qu’honorable en seulement 18 matchs. Si les trois points du match à Metz lui étaient attribués (ou qu’il les gagnait sur le terrain, soyons fous), l’OL pourrait revenir seulement à deux points du PSG et donc du podium. Inespéré il y a encore quelques semaines. Et de quoi rêver à une seconde partie de saison passionnante. Il faudra pour cela espérer qu’un membre du trio de tête baisse de rythme, mais aussi s’améliorer grandement dans le jeu. Il n’y a pas d’âge pour croire au Père Noël…
(Capture d’écran beIN Sport)