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Naby Sarr, itinéraire d’un enfant gâté
- Publié le: 26 juillet 2014
MERCATO. L’Olympique Lyonnais a officialisé ce samedi le transfert surprise du défenseur international Espoir Naby Sarr au Sporting Club du Portugal pour un montant de 1 million d’euros, auquel pourra s’ajouter jusqu’à 1 million de bonus ainsi qu’un intéressement sur un éventuel futur transfert.
Champion du monde par hasard
Une bonne surprise pour un joueur qui fêtera ses 21 ans le 13 août mais qui n’avait que peu convaincu, lui qui n’avait pas été conservé par le centre de formation du PSG quand il a atterri à Lyon à 15 ans, et malgré son titre de champion du monde U20 décroché en Turquie à l’été 2013. Un titre auquel il avait activement participé, en l’absence de Raphaël Varane et au gré des absences successives de Kurt Zouma et Samuel Umtiti en défense centrale. Mais même lors de cette compétition, il n’avait pas montré d’énormes gages de sûreté. Ses passages en équipe première n’avait fait que conforter cette sensation.
Outre la médaille de champion du monde qu’il aura rapportée à l’Académie, Naby Sarr aura également eu le temps de marquer l’histoire de l’OL en inscrivant un but un petit quart d’heure après ses débuts pros, un soir de décembre 2012 à Gerland en Europa League.
Déjà un bonus pour l’OL
Mais malgré son profil, rare, de défenseur gaucher et impressionnant (1,96 m, 94 kg), le fils de l’ancien attaquant du PSG et de l’OM Boubacar Sarr ne semblait pas être une alternative crédible à Samuel Umtiti au sein de l’arrière garde de l’OL. D’où la belle opportunité pour le club de Jean-Michel Aulas de tirer un petit mais non négligeable profit de cette vente improbable. Naby Sarr rejoint le vice-champion du Portugal pour six ans, avec une clause libératoire à 45 millions d’euros. Et si la gonosphère craint désormais de voir l’athlète exploser à la face de l’Europe loin de Gerland, il fait peu de doute que son prochain transfert ne se négociera pas contre un chèque à huit chiffres. Même si, comme dirait l’autre, « c’est tout le mal qu’on te souhaite ».
Pierre Prugneau
(Photo Aurélien Carpentier – Le Libéro Lyon)
