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Les trois plus beaux maillots de l’histoire de l’OL
- Publié le: 3 juillet 2013
CHIFFON. L’OL arborera cette saison un joli scapulaire sur son maillot blanc, clin d’œil au passé du club. L’occasion de livrer le classement des trois plus beaux maillots portés par les joueurs de l’Olympique Lyonnais au cours de ces 300 dernières années. Définitif et sans appel.
1. Le « Momon » ou jamais
Alors que le gang des Lyonnais d’Edmond Vidal, dit Momon, est à son apogée, l’OL arbore depuis l’été 1969 un T-shirt blanc et deux bandes horizontales qui suffisent à placer ce maillot tout en haut de l’affiche. Ultime coquetterie pour la saison 1970-1971, l’écusson est replacé au milieu de la poitrine. À l’instar de ceux de la Samp’ ou de Boca, ce maillot aurait dû devenir LE grand classique de l’OL. Umbro (2009-2010) et Adidas (saison 2011-2012) ont tenté de le moderniser sans grand succès : la beauté du maillot réside dans sa simplicité -sans brillance- et non dans son design à proprement parler, même si la profondeur du col en V lui donne un style indéniable.
Regret éternel : Le Coq Sportif a progressivement abandonné le foot pour le vélo, avec comme chant du signe un maillot d’Everton 2011-2012 du meilleur goût. Et donc comme sommet le maillot de Raymond qui, sans nul doute, s’arrachera le jour où débarquera sur le marché une réplique. Ou, mieux, une réédition pour le maillot officiel.
2. Pony Pony Rhône Rhône
L’OL ne se promène plus en blanc sur les terrains de D1 depuis 1976 mais dans un ensemble rouge et même rayé, à partir de 1978, à l’initiative de l’équipementier Pony, une marque américaine créée en 1972. Une idée a priori saugrenue, d’autant qu’elle s’ajoute à la disparition pure et simple de l’écusson et qui va pourtant déboucher sur une belle surprise et un maillot étonnamment beau.
C’est donc avec cette bien jolie tunique que l’OL traversera la sordide saison de 1979-1980 (18e place et maintien arraché lors des barrages contre l’Olympique Avignonnais).
L’OL aurait pu en faire un emblématique maillot away ou au moins un modèle Ligue des champions. Un maillot qui évoque le meilleur du foot anglais, celui des divisions inférieures, qui aurait sans doute fait la fierté de Toulalan et ses camarades alors que ceux-ci traversaient l’Europe déguisés en agents de la DDE.
Pour info, Pony existe toujours, même si l’autre marque au chevron s’est recentrée sur le streetwear et fait essentiellement dans la pompe.
3. Né sous le signe du V
Contrairement aux idées reçues, Bordeaux n’a pas le monopole du scapulaire. D’abord parce que Valenciennes et même Lille. Mais surtout parce que l’OL.
Complètement snobé par Umbro et oublié des jeunes supporters, c’est pourtant dans un maillot frappé d’un grand V que transpirent les anciens de 1955 à 1961, puis Garde, N’Gotty, Genesio, Billong et Colin durant la saison 1990-1991. Et c’est justement la liquette de ses derniers qui occupe la troisième place de notre classement.
Malgré une coupe mal ajustée, selon les canons de l’époque certes, mais qui demeure la marque de fabrique de Duarig aujourd’hui encore (voir Chasselay, Grenoble, la Duch’ ou Tours), un col trop mou et une apparence quasi nacrée, la chemisette de Rémi brille surtout (aussi) par sa simplicité. Et par son côté pratique, grâce à l’énormissime flocage du sponsor Le 69 (ancêtre du Paru Vendu), utile pour les personnes nulles en géographie.
Il marque à la fois un retour aux sources (Lyon joue en blanc) et le point de départ d’un nouvel OL plus ambitieux (qualification pour la coupe de l’UEFA en fin de saison) avec, à sa tête depuis trois ans, un nouvel homme fort, Jean-Michel Aulas, et un attelage Lacombe-Domenech très 6-9 pour le coup.
Les plus perspicaces auront noté la ressemblance étonnante avec le maillot 2013-2014. À ceci près que le scapulaire n’est pas assez affirmé et que les bandes Adidas le sont un peu trop. L’équilibre entre l’identité et le pognon, une autre façon d’être en phase avec son temps.
Benjamin Toulouze