- OL : pourquoi les U17 et U19 souffrent-ils autant ?
- OL : l’équipe type de la Formidable Académie 2023-24
- Alexandre Lacazette décisif à l’aller comme au retour : et les autres comebacks à l’OL ?
- OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2
- De quoi Karl Toko Ekambi est-il l’incarnation ?
- Le problème de l’OL est de couler trop lentement
- Tuto : comment devenir insider OL, même depuis Charleville-Mézières
- « Truc le plus américain que j’ai vu de ma vie »
L’OL ne coupe pas
- Publié le: 19 avril 2014
COUPE DE LA LIGUE. Malgré un retard de deux buts à la mi-temps, l’OL a fait peur au PSG jusqu’au bout (1-2). Si le penalty concédé va soulever de la rancœur, les Lyonnais peuvent repartir fièrement derrière leur ultime objectif : rattraper Saint-Étienne.
Le Rank’n’OL : L’OL, version originale sous-titrée
Samedi 19 avril 2014, finale de la Coupe de la Ligue
Olympique Lyonnais – Paris Saint-Germain 1-2
Buts : Cavani (3e, 32e sp) pour Paris ; Lacazette (56e) pour Lyon.
OL : Lopes – Dabo (Briand, 54e), Bisevac, Umtiti, Bedimo (B. Koné, 90e+2) – Tolisso, Gonalons (cap.), Mvuemba – Malbranque (Fekir, 68e) – Lacazette, Gomis. Entr. : Rémi Garde.
PSG : Douchez – Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Verratti (Cabaye, 74e), Thiago Motta, Matuidi – Lucas (Menez, 90e+1), Cavani, Lavezzi (Pastore, 75e). Entr. : Laurent Blanc.
Avertissements : Lopes (32e), Bisevac (72e) pour Lyon ; Verratti (18e) pour Paris.
Les Lyonnais n’ont plus qu’une seule compétition à jouer. Et ils ne remporteront aucun trophée cette année. Mais, à l’exception de l’accroc lensois en Coupe de France, ils auront pour eux de n’avoir rien lâché dans les deux autres compétitions. Car, plus encore que la Juve en Europa League, le PSG aura tremblé jusqu’à la dernière seconde.
L’OL entamait plutôt bien sa partie mais concédait sa désormais traditionnelle occasion de début de match. Celle-ci intervenait à la 3e minute et allait lui être fatale. La défense lyonnaise, Lopes compris, était parfaitement synchronisée, mais avec une seconde de retard. Lavezzi, Maxwell et Cavani en profitaient et l’Uruguayen marquait de près (1-0, 3e). Les coéquipiers d’un très bon Mvuemba ne semblaient pas abattus pour autant et se créaient deux belles occasions par Gomis, qui tirait dans le petit filet après une percée de Lacazette (6e) avant de placer une tête trop molle sur un corner de Mvuemba (10e). Lopes devait s’employer sur une volée du gauche de Cavani (14e), puis le match devenait plus amorphe, moments durant lesquels on n’entendait plus que les supporters lyonnais, les Parisiens ne se manifestant que dans les temps forts.
Ils allaient avoir l’occasion de se réchauffer. On venait de passer la demi-heure de jeu quand Thiago Silva envoyait une transversale dans la profondeur en direction de Lucas. Lopes sortait un peu tard et venait percuter, avec son bras, celui du Brésilien, à la limite de la surface. L’arbitre Stéphane Lannoy estimait que la faute était lyonnaise et dans la surface. Lopes avait beau s’avancer de trois mètres, il ne rééditait pas son exploit de Valenciennes et Cavani doublait la mise (2-0, 32e).
La messe semblait dite à la mi-temps. Et pourtant. Deux minutes après l’entrée de Briand et le passage en 4-3-3, Umtiti interceptait une passe de Thiago Motta et servait sans contrôle Lacazette au milieu. Le désormais ailier gauche traçait plein axe et trompait Douchez d’un délice de tir croisé de vingt mètres (2-1, 56e).
Le Stade de France se gerlandisait. Les Parisiens n’y étaient plus et, plus étonnant, semblaient cuits. Et si une tête d’Alex passait au ras du poteau de Lopes (73e), c’est Fekir qui se trouvait en position d’égaliser. Mais la passe de Lacazette était très appuyée et l’ancien joueur de Saint-Priest était obligé de se désaxer pour finalement frapper dans le petit filet.
Lyon maintenait la pression mais trop de maladresse empêchait les joueurs de Garde de pouvoir décrocher la prolongation. Une trentaine de minutes de rab qui n’auraient été qu’un détail dans une monstrueuse saison à 61 matchs. Mais le 57e aura lieu mercredi à Toulouse, et c’est toujours ça de gagné. Car il sera – lui aussi – crucial pour atteindre le double objectif final : terminer à la 4e place du championnat et (donc) reprendre Saint-Étienne. C’est reparti.
Au Stade de France, Pierre Prugneau
(Photo Panoramic – JB Autissier)