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L’OL chaud pour son marathon hivernal
- Publié le: 17 novembre 2017
CALENDRIER. L’OL s’apprête à jouer 10 matchs en 31 jours à partir de dimanche prochain. Une période charnière, même si les Lyonnais ont des atouts pour bien la gérer.
La trêve internationale a permis de recharger les batteries des joueurs de l’OL restés à Décines (et même de certains partis en sélection, d’ailleurs, merci Didier). Tant mieux, car le programme qui attend les Gones est chargé. L’Olympique Lyonnais s’apprête en effet à jouer 10 matchs en 31 jours de ce dimanche 19 novembre (et la réception de Montpellier) au mercredi 20 décembre (et le déplacement à Toulouse, qui ne devrait pas être programmé le mardi puisque l’OL accueille l’OM le dimanche précédent), soit deux matchs par semaine pendant presque cinq semaines.
Un marathon au cours duquel l’OL devrait malgré tout pouvoir s’offrir quelques instants de répit : les deux matchs de Ligue Europa pourraient ainsi être l’occasion de faire un peu de turn-over (même si le match contre l’Atalanta devrait s’avérer crucial pour la première place du groupe), tout comme celui de Coupe de la Ligue à Montpellier
Le vrai luxe, c’est de pouvoir faire tourner
Cela ne signifie même pas que ces rencontres seront galvaudées : l’effectif a de la qualité et de la profondeur, et le turn-over peut permettre de garder sous pression tout ce petit monde. L’OL peut ainsi se permettre de mettre sur le banc Kenny Tete, Marcelo, Ferland Mendy, Houssem Aouar, Nabil Fekir et Mariano Diaz (par exemple) et de titulariser Rafael, Mouctar Diakhaby, Fernand Marçal, Tanguy Ndombele, Jordan Ferri et Myziane Maolida. Tous ne sont pas au niveau des titulaires, mais ce luxe est appréciable quand on a connu des saisons où l’OL se déplaçait au Parc des Princes avec Lindsay Rose, Gaël Danic et Momo Yattara sur le banc (un exemple parmi d’autres).
Une capacité à faire tourner qui découle aussi d’un autre élément : la ringardisation totale d’OL Infirmerie. Le running-gag a en effet arrêté de courir depuis le déménagement à Décines et les changements dans le staff médical. Et même si Clément Grenier fait de la résistance, l’OL peut désormais compter tous les week-end sur un effectif au complet, ou presque.
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De quoi espérer un marathon hivernal au bilan moins contrasté que l’an dernier. L’OL avait alors remporté tous ses matchs de Ligue 1, à part une défaite contre le PSG (et le cas particulier du match à Metz, interrompu en décembre et remporté en avril), mais avait subi deux désillusions en Ligue des Champions (le 0-0 contre Séville sans jamais réussir à emballer le match avait reversé l’OL en Ligue Europa) et en Coupe de la Ligue (élimination dès l’entrée en lice contre Guingamp alors que la finale avait lieu à domicile). Mais cette fois, Lyon démarre cette période dans une position plus confortable. Après 12 journées, l’OL était l’an passé 7e à 7 points du podium et 10 du leader niçois. Cette fois, les Gones sont sur le podium et ont déjà fait le break avec la plupart des outsiders, hors Marseille. Il faut bien gérer le marathon hivernal avant cela, mais l’OL peut cette saison rêver de vivre un sprint final avec de l’enjeu.
(Photo UEFA)