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Limassol – OL (1-1) : l’odieux du foot est tombé sur la tête
- Publié le: 14 septembre 2017
LES NOTES. L’OL a ouvert de la pire des manières sa campagne européenne en perdant deux points dans les arrêts de jeu à Nicosie. Les fissures apparues dans le jeu lyonnais depuis le match de Nantes se précisent rencontre après rencontre.
Jeudi 14 septembre 2017, 1re journée de la Ligue Europa
Apollon Limassol – Olympique Lyonnais 1-1
Buts : Sardinero (90e+3) ; Memphis (53e sp) pour Lyon.
Avertissements : Joao Pedro (45+1) pour Limassol pour Limassol ; Marcelo (29e), Cornet (72e), Marçal (74e), Morel (88e) pour l’OL
Apollon Limassol : Vale – Joao Pedrp, Yuste, Roberge, Jander – Alef, Sachetti, Da Silva (Martinez, 76e) – Jakolis (Sardinero, 54e), Schembri (Zelaya, 85e) – Magica. Entr. : Sofronis Avgousti,
OL : Lopes – Rafael, Marcelo, Morel, Marçal – Ferri (Ndombélé, 78e), Tousart – Cornet, Fekir (cap), Memphis – Mariano (Traoré, 78e). Entr. : Bruno Genesio.
Les notes : Lopes 6 – Rafael 5, Marcelo 3, Morel 4, Marçal 3 – Tousart 4, Ferri 3 – Cornet 3, Fekir 5, Memphis 3 – Mariano 5
LE JEU. L’OL a rendu sa pire copie depuis le début de saison. Bruno Genesio avait fait le choix d’une composition type (à l’exception de Ferri et Cornet titulaires). Si l’on décide de faire abstraction du match se présentant dimanche face au PSG, on pouvait imaginer une volonté forte de l’entraîneur lyonnais d’aligner ses meilleurs joueurs pour emballer le match dès le début et s’assurer une soirée tranquille en se mettant rapidement à l’abri. Spoiler alert : il n’en fut rien. On a retrouvé l’OL sans idée de Nantes. Pas de pressing (Fekir en solo parfois), des latéraux bridés, un milieu insignifiant et un jeu sans aucune idée ni fil directeur. Se dire que l’OL n’a pas été capable de marquer dans le jeu face à cette équipe est un véritable camouflet pour le staff technique lyonnais.
Ndombélé, la mauvaise pioche (il sait jouer au foot)
LES JOUEURS. Anthony Lopes (6) a eu plus de travail qu’il ne l’imaginait avant le coup d’envoi. Alerte sur les nombreux coups de pieds arrêtés chypriotes, le portier portugais s’est incliné dans les arrêts de jeu. Difficile de lui en vouloir tant l’apathique défense lyonnaise sur cette phase est coupable.
Derrière justement, la charnière continue de poser question. Marcelo (3) a été souvent pris à défaut au duel. Sur le côté gauche Marçal (3) a été tellement fantomatique qu’on va finir par se demander si son transfert à Lyon n’est pas une énième peau de banane glissée par Bertrand Desplat à son « ami » Aulas.
Au milieu, Lucas Tousart (4) a semblé émoussé (un euphémisme) et Jordan Ferri (3) dépassé (un euphémisme aussi). Seul rayon de soleil, l’entrée de Tanguy Ndombélé. On ne va pas crier au génie de suite, mais les débuts de l’ancien Amiénois ne sont pas passés inaperçus. Le fait de voir un milieu trouver ces angles de passes et des diagonales inexploitées laisse espérer un renouveau au cœur de l’entre-jeu lyonnais.
Devant, Nabil Fekir (5), également dans le dur physiquement, a essayé par intermittence. On soulignera que le seul semblant d’action collective dans laquelle il a été impliquée, s’est soldée par le pénalty transformé par Memphis (3). Le Néerlandais a, lui, une nouvelle fois fait preuve d’indigence. Et le fait qu’il porte depuis plusieurs matches des chaussures vertes témoignent bien de la perte d’influence de Bernard Lacombe au sein du club.
Genesio, la bouteille à l’amer
LE COACH. Se déclarer candidat à la finale -qui aura lieu au Parc OL- et rendre cette copie interpelle. Bruno Genesio a-t-il pris de haut cette équipe de l’Apollon ? A-t-il cru que son équipe-type suffirait à empocher la décision ? Quand compte-t-il donner sa chance à ces jeunes qu’il encensait durant l’intersaison ? Pourquoi Maxwel Cornet ? Pourquoi attendre la 78e pour effectuer un premier changement ? La bouteille à la mer est jetée.
(Photo Damien LG)