CFA : le point à cinq journées de la fin

Par Pierre Prugneau
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Publié le: 25 avril 2014

Alors que La Duchère, Chasselay et l’OL n’ont plus que le titre de « meilleur club amateur du Rhône » à jouer, Villefranche et Saint-Priest, qui affrontent deux adversaires directs ce week-end, se battent pour le maintien en CFA.

Le Caladois Alphou N’Diaye et le Sanpriot Anthony Esparza sont menacés par la descente en CFA2, mais ils ont encore les cartes en main. (Photo FCVB)

La Duchère et Chasselay peuvent s’en mordre les doigts

Y aura-t-il à nouveau cinq clubs rhodaniens en CFA l’an prochain ? Les Duchérois auraient peut-être préféré que non, mais six défaites en huit machs entre le 19 octobre et le 25 janvier ont plombé les rêves de National des coéquipiers d’Hatim Sbaï. Revenu du fond du classement grâce à un très bon début d’année 2014, l’outsider Chasselay a quant à lui manqué le coche en quatre jours, début mars, en s’inclinant deux fois de suite à domicile face à Raon-l’Étape (0-1) et la lanterne rouge Vesoul (0-2).

L’OL passoire mais passable

La réserve de l’OL ne pouvait pas monter et, malgré son inconstance et la plus mauvaise défense – et de loin – de la poule, elle occupe une bonne quatrième place (avec une différence de buts négative…), un point devant La Duchère et Chasselay. Le seul enjeu pour ces trois équipes reste donc de savoir, à cinq journées de la fin, laquelle décrochera le titre symbolique de meilleur club amateur du Rhône. La Duchère (7e) a l’opportunité d’engranger des points face à Raon-l’Étape (8e), samedi à Balmont. Ce sera plus compliqué ce vendredi pour Chasselay (6e) sur le terrain de l’imprévisible Montceau (10e) ainsi que pour l’OL à Sarre-Union (9e).

Villefranche joue à se faire peur

Si aucun club local ne s’extirpera du quatrième niveau par le haut, ils sont deux à pouvoir le quitter contre leur gré. La situation de Villefranche, actuel 12e sur 16 (les trois derniers descendent) est assez étonnante : comment l’une des équipes les plus attractives de la poule peut-elle aujourd’hui se retrouver menacée? Par manque de réalisme, tout bêtement. Dans les clous pour la montée après sa victoire (3-1) sur la Duchère le 25 janvier, le FCVB n’a plus gagné depuis. Neuf matchs sans victoire, parmi lesquels six nuls dont une bonne moitié aurait dû se transformer en victoires. Même la défaite à Chasselay fin mars était injuste. Mais si les Caladois ne disputent pas la fin de championnat qu’ils auraient dû, leurs deux matchs à domicile coup sur coup, samedi contre Belfort (11e) puis le week-end suivant contre Sarre-Union, doivent leur permettre de se mettre vite à l’abri. À condition de marquer.

Saint-Priest peut le faire

L’équipe dont le destin paraît le plus critique reste l’AS Saint-Priest. Pourtant, le promu, 14e et premier relégable, a l’occasion de se donner de l’oxygène en affrontant deux adversaires directs en huit jours. En effet, avant de recevoir la réserve de Sochaux (13e) le 3 mai, les Sanpriots se rendent samedi à Moirans-en-Montagne pour affronter Jura Sud (15e). Une équipe qu’ils avaient battue au match aller (1-0) grâce à un but d’Anthony Esparza, de retour au milieu de terrain après cinq matchs de suspension pour un rouge direct ayant entraîné la sortie « sur blessure » d’un joueur de Belfort (de retour et buteur le week-end suivant). Le seul problème, c’est que Saint-Priest, dont le bilan est très honorable à la maison (7 victoires, 3 nuls et 3 défaites), est catastrophique en déplacement, avec une seule victoire – à La Duchère – et une série en cours de six défaites d’affilée. Une réaction dès samedi permettrait au club d’envisager un peu plus sereinement l’avenir au moment de négocier avec les sponsors et les collectivités pour la saison prochaine et alors que sa situation financière est également compliquée.

Pierre Prugneau

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