Ce qu’il faut retenir du match amical OL – Fulham (4-0) à Bourgoin-Jallieu

OL

AMICAL. L’OL a largement battu Fulham (4-0) à Bourgoin-Jallieu à l’occasion de son deuxième match amical de l’été, grâce à un doublé de Martin Terrier et des buts de Mariano Diaz et Maxwel Cornet.

 

OL 1ere période : Gorgelin – Dubois, Marcelo, Morel, Mendy – Diop, Caqueret, Ferri – Ndiaye – Traoré, Memphis.

OL 2e période : Racioppi – Tete, Solet, Martins-Pereira, Rafael – Ndombele, Tousart, Aouar – Terrier, Mariano, Cornet.

 

Caqueret fait bien ses devoirs de vacances…
avant de rentrer en grande section ?

Il a commencé son match par deux interventions très engagées dans les dix premières minutes, histoire de montrer qu’il n’était pas là pour plaisanter. Maxence Caqueret a surtout régalé les spectateurs du stade Pierre-Rajon en faisant admirer sa vision du jeu et sa technique soyeuse. Le numéro 35 était positionné comme la semaine dernière contre Sion en pointe basse du milieu, mais cette fois dans un 4-4-2 losange où il était accompagné d’un Pape Cheikh Diop lui aussi très convaincant, d’un Jordan Ferri dont le match cataclysmique a forcément dû taper dans l’œil des recruteurs du Téfécé et d’un Ousseynou Ndiaye qui a bien su s’intégrer dans le trio offensif avec Memphis Depay et Bertrand Traoré. Caqueret ne devrait donc pas tarder à quitter son statut de stagiaire et à signer son premier contrat pro. Et vu ce qu’il montre, il a même un coup à jouer avec l’équipe première dès cette saison. Ça promet.

Martin Terrier,
avec les encouragements du conseil de classe

Il lui avait fallu quelques secondes pour marquer après son entrée contre Sion, et Martin Terrier a failli récidiver juste après la pause contre Fulham. Le poteau en a décidé autrement, mais ce n’était que partie remise. Le Nordiste a en effet signé un doublé en renard des surfaces (64e, 84e) pour ouvrir et clore le score. Entre-temps, Mariano Diaz avait converti un penalty, un exercice qu’il n’est pas encore prêt à partager avec Terrier (74e), et Cornet avait semé son latéral avant de conclure en angle fermé (78e). Un gros score acquis grâce à des buts de chacun des membres du trio d’attaque du 4-3-3 très flexible de la deuxième période pour l’OL. Et des gros stats pour Terrier, qui en est donc à 3 buts en 2 matchs amicaux. Un rythme digne de celui qu’il affichait avec les Espoirs (7 buts en 7 matchs) qui en fait naître quelques-uns à Lyon, des espoirs. Et même si ses stats en Ligue 1 incitent un peu plus à la retenue (4 buts en 28 apparitions en première division), Terrier continue de profiter de la préparation pour faire son trou.

Les correspondants anglais ont été bien reçus

Des chants tout le long du match, des Ahou et même des fumigènes (dont un fugacement tweeté par l’OL avant d’être retiré) : le stade Pierre-Rajon s’est transformé ce samedi en mini-Parc OL, délaissant pour un soir son sport de sous-préfectures du sud-ouest. Il faut dire que ce court déplacement est l’un des deux seuls matchs amicaux de l’OL en France cet été, avec celui contre Wolfsburg à Bourg-en-Bresse le 28 juillet. Ne pas avoir l’occasion d’admirer le Formidable Outil n’a en tout cas pas dissuadé les supporters de Fulham : ils étaient en effet quelques petites dizaines à avoir été invités par leur club à Bourgoin-Jallieu après avoir suivi le stage de leur équipe en Suisse. Et les Anglais ont globalement été plus performants en tribunes que sur le terrain, même si la présence de produit dopant houblonné dans leur sang ne fait guère de doutes.

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Éducation physique : continuez comme ça !

Une semaine après avoir dominé physiquement le FC Sion, qui a repris ce week-end le championnat suisse, l’OL a de nouveau excellé dans ce domaine contre Fulham, dont c’était le quatrième amical. Impressionnant, à l’image des allers-retours non-stop de Ferland Mendy ou Léo Dubois. D’autant que l’état des troupes avait été l’un des grands atouts lyonnais l’an passé. L’OL avait en effet pu compter sur un groupe quasi au complet à chaque match, après avoir vécu des saisons entières où la catégorie « Blessés » était presque plus remplie que celle annonçant les présents. Il va peut-être falloir penser à évoquer le staff médical et les préparateurs physiques quand on parle des cracks lyonnais.

Hugo Hélin

(Photos Stanislas Mourdon / OL Plus)

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