Ce qu’il faut retenir d’OL-Genoa (3-4) : les buts, c’est bien, surtout au début

Par Le Libéro Lyon
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Publié le: 21 juillet 2019

AMICAL. Contre le Genoa, l’OL s’est incliné pour la deuxième fois en deux matchs de préparation (3-4). Si les Lyonnais ont bien entamé le match en marquant dès la 12e minute, puis ont mené 3-1, ce sont bien les italiens qui ont le mieux fini en profitant du laxisme défensif après les nombreux changements.

Samedi 20 juillet 2019, match amical, au stade Jean-Laville de Gueugnon

Olympique Lyonnais – Genoa 3-4 (1-1)

OL (1re période) : Lopes (cap.) – Tete, Yanga-Mbiwa, Denayer, Rafael – Thiago Mendes, Jean Lucas, Diop – Terrier, Gouiri, Kitala.

OL (2e période) : Tatarusanu – Dubois, Yanga-Mbiwa (Louiserre, 80e), Denayer (Dramé, 60e), Augarreau – Thiago Mendes (Thomas, 60e), Jean Lucas, Diop (Ndiaye, 60e) – Terrier (Fofana, 60e), Memphis, Traoré.

Sylvinho confirme

Deuxième match de l’ère Sylvinho, deuxième défaite. Après l’Eusebio Cup de la saison passée, il sera difficile de répéter l’exploit en remportant l’Emirates Cup (face à Liverpool, Arsenal et Bournemouth).

Même si c’est une mauvaise nouvelle pour l’armoire à trophées, on se consolera en se disant qu’on verra peut-être du foot cette année.

Sans Marçal, Marcelo et Andersen, absents pour blessures, ni les frères Fekir, en instance de départ, Sylvinho a reconduit son 4-3-3, afin de travailler l’animation, comme il l’a répété cette semaine. S’il ne sera pas heureux du nombre de buts encaissés, l’animation déployée et la volonté d’appliquer les consignes de la part des joueurs devraient satisfaire le Brésilien.

Du bon et du moins bon

Malgré la belle circulation de balle des Génois dans les premières minutes, c’est l’OL qui presse, et haut. C’est d’ailleurs suite à une phase de pressing où huit (!) joueurs lyonnais sont dans les trente derniers mètres italiens que Thiago Mendes intercepte un bon ballon et arme une frappe du droit poteau rentrant (1-0, 12e).

Mais à peine les commentateurs ont-ils eu le temps de louer le bon travail de Bruno Génésio que Mapou rate son dégagement et son tacle. Penalty transformé par Criscito (1-1, 15e).

Comme contre le Servette Genève, l’OL prend petit à petit l’ascendant, presse haut et organise son jeu avec des triangles entre les joueurs. Gouiri et Terrier auront beaucoup permuté et apporté une vraie diversité au jeu lyonnais.

En seconde période, Gouiri, en jambes mais pas encore assez juste face au but, laisse sa place à Memphis en pointe. Si Sylvinho compte sur Memphis à ce poste, cela fera trois joueurs pour un poste, avec le retour de Moussa Dembélé.

La deuxième mi-temps est d’un moins bon acabit que la première, à cause des nombreux changements et la défense expérimentale.

Entre Dramé et Augarreau, Mathis Louiserre, que beaucoup de supporters attendaient, n’aura pas été mis dans les meilleures conditions possibles à un moment du match où les Lyonnais ont laissé beaucoup d’espaces. En effet, même si l’OL aura pris le large en dix minutes grâce à une déviation de Mapou après une tête de Denayer (2-1, 51e), les Italiens ont pris le dessus et marqué trois buts qui leur ont permis de l’emporter.

Des places à prendre

Même si tout n’aura pas été parfait, notamment après la 60e, il y a des places à prendre. Thiago Mendes est le vrai patron du milieu de terrain. En plus de son but, il équilibre l’équipe par ses courses et ses interceptions précieuses.

Cheikh Diop a montré de réelles capacités offensives, se plaçant entre les lignes et combinant en une touche avec ses partenaires.

Mapou a fait du Mapou : coupable dans un premier temps, il a fait un match correct et s’offre un but. Il pourrait ravir le poste de Marcelo dans la rotation.

Du côté des jeunes, Gouiri confirme qu’il a perdu un an avec sa blessure. Il faudra le faire enchaîner mais il a fait preuve d’une vraie intelligence de jeu, en combinant avec Terrier et Rafael en première période.

Enfin, c’est le jeune Boubacar Fofana qui s’est montré le plus en jambes. Sur son premier ballon touché, il a mis dans le vent son vis-à-vis de deux passements de jambes puis une feinte de frappe avant d’envoyer un missile en lucarne (3-1, 61e). En plus de ce but, il aura été le Lyonnais le plus remuant de la seconde période. Même pas besoin d’une telle coupe de cheveux pour se faire remarquer.

Célian Sisti

(Capture Canal+)