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Bourges – OL (0-2) : Anthony Lopes déjà show
- Publié le: 6 janvier 2019
LES NOTES. Tous les ingrédients étaient réunis : un stade champêtre, une température glaciale, un retour de stage, une compo séduisante mais expérimentale, et un adversaire de division inférieure en confiance (largement en tête de sa poule de N3). Mais même s’il s’est parfois fait des frayeurs, l’OL a assuré l’essentiel et rejoint la Duchère et Villefranche au prochain tour de la Coupe de France, réalisant au passage le rêve de tout gilet jaune – casser du Bourges.
OL : Lopes 8 – Solet 5, Denayer 6, Marcal 5 – Dubois 5, Diop 5, Caqueret 5, Ndombele 5, Mendy 7 – Dembélé 3, Terrier 6
Lopes, patron 2019
Sur le papier, aligner Mathieu Gorgelin dans ce type de match aurait semblé une prise de risque limitée. Cette théorie est restée valide l’essentiel de la première mi-temps, quand Anthony Lopes était au chômage technique. Elle a par contre pris un peu de plomb dans l’aile au cœur de la seconde mi-temps, lorsque des vagues ont déferlé sur le but de l’OL peu après l’ouverture du score de Martin Terrier. La série d’arrêts du Portugone suite à un cafouillage restera sans doute le fait marquant de la soirée, alors que Lopes avait déjà été sauvé par sa barre en fin de première mi-temps sans que l’on n’arrive à vraiment voir s’il avait touché le ballon avant ou non.
Le quadruple sauvetage d’Anthony Lopes qui sauve l’@OL #BFOL #CoupedeFrance pic.twitter.com/ueW8PkPRYG
— Eurosport.fr (@Eurosport_FR) January 5, 2019
Devant lui, Jason Denayer, positionné dans l’axe de la défense à trois en l’absence de Marcelo ménagé, a géré. De par son rôle, il n’a pas pu apporter autant offensivement qu’à l’accoutumée, mais s’est montré précieux lorsque la pression montait avec notamment un sauvetage de type saumon que Jérémy Morel n’aurait pas renié. À ses côtés, Oumar Solet a alterné le bon (présence offensive et capacité à apporter le surnombre) et le moins bon (sautes de concentration et pertes de balle), tandis que Fernando Marçal a fait le boulot malgré quelques contacts rugueux.
Caqueret, première
Aligné dans son rôle favori de regista derrière Diop et Ndombele, Maxence Caqueret a réalisé un premier match en pro (même s’il avait déjà affronté des adversaires d’un autre calibre que Bourges en amical) plutôt intéressant. Disponible et précis, il s’est appliqué à jouer court. Peu de récupérations de balles, mais le profil du match s’y prêtait peu. Devant lui, Pape Cheikh Diop a réalisé un match plutôt neutre – disponible à la construction, on aurait aimé le voir prendre les espaces souvent ouverts devant lui et se rapprocher davantage de ses attaquants. À ses côtés, Tanguy Ndombele était branché sur courant alternatif. Moins disponible et visible que Diop mais plus tranchant lorsqu’il décidait de casser les lignes par le dribble ou la passe, à l’image de cette passe qui lance Dembélé au but à la 48e.
FELICITATIONS à MAXENCE CAQUERET devenu ce soir le 530ème Joueur de l’OL depuis 1950.
Et 1 qualification pour fêter cela.
Bonne route à toi, avec nous, @mcaqueret10 pic.twitter.com/LUfvs9qp8p— Stephane (@OL_HISTOIRE) 5 janvier 2019
Mendy répond déjà présent
Des courses incessantes, une passe décisive et un but – Ferland Mendy a été le meilleur joueur de champ de la soirée. Toujours disponible en 1ere mi-temps, il a fait la différence sur l’ouverture du score en laissant son défenseur sur place avant de décaler parfaitement Terrier. Pas avare d’efforts, il a été récompensé avec un but plein d’opportunisme. Léo Dubois a de son côté été plus neutre. Rarement pris à défaut défensivement, il s’est moins livré que Mendy, même si on l’a retrouvé plusieurs fois dans des situations chaudes, comme sur sa frappe à la 47e. Propre et applique.
Moussa Dembélé et le mystère du hat-trick fantôme
Il existe une réalité alternative où cet article fait le débrief d’une victoire lyonnaise 5-0 à Bourges marquée par un impressionnant triplé de Moussa Dembélé. Si le match de l’OL a été par moment difficile, c’est d’abord en raison de la maladresse de son attaquant, qui a raté cinq à six occasions franches. Si la première, suite à une belle remise de la tête de Terrier sur une ouverture de Solet, a été bien déviée par le gardien, les autres ne doivent qu’à son imprécision : une frappe trop enroulée seul à 8 mètres, une volée du gauche au-dessus, un face-à-face trop croisée, et enfin un ballon expédié sur la barre à 3 mètres du but. Sa capacité à se procurer des occasions a été aussi remarquable que sa propension à les manquer. À ses côtés, Martin Terrier a lui su être décisif. Bien que discret en première mi-temps, il a inscrit le premier but d’un enchaînement précis, avant d’être à l’origine du second avec un centre au sol depuis la droite… envoyé sur la transversale par Dembélé.