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Blanc : « Rémi va nous faire croire que… »
- Publié le: 18 avril 2014
Même s’il a tenu à souligner ce vendredi en conférence de presse qu’on lui avait dit la même chose toute la saison, Laurent Blanc a plus que jamais la pression avant la finale de la Coupe de la Ligue entre son PSG et l’OL. Parce que son équipe a été éliminée de la Ligue des champions par Chelsea en quarts de finale et qu’elle a perdu quatre jours plus tard à Gerland. Et qu’elle reste malgré tout grandissime favorite face à un adversaire qui se présente avec la moitié de son onze type sur le flanc pour son 56e match de la saison, soit sept de plus que les Parisiens.
L’ancien sélectionneur des Bleus (2010-2012) a tout de même essayé de faire diversion. « Rémi va nous faire croire que si son Lyon perd, ce n’est pas grave. On va laisser penser à Rémi qu’on est d’accord avec lui… » a tenté d’ironiser Blanc, qui a ensuite chercher à embellir son adversaire : « L’Olympique Lyonnais fait partie des meilleures équipes françaises, au niveau du jeu, des joueurs, etc. »
L’entraîneur du PSG – qui n’a pas voulu en dire plus sur une éventuelle prolongation de son contrat – est ensuite revenu plus précisément sur les deux oppositions de cette saison. Il a tenu à insister sur les « dix minutes, un quart d’heure » durant lesquelles l’OL avait « posé des problèmes » à son équipe au Parc avant de voler en éclats (4-0, le 1er décembre), avant de se défendre sur un point précis au moment d’évoquer la déroute de dimanche dernier : « On peut expliquer la défaite à Lyon par beaucoup de choses, mais ce n’est pas une défaite tactique. On a été très moyens à la récupération du ballon, et Dieu sait qu’on l’a eu (65% de possession, ndlr). Mais on a laissé Lyon développer son jeu et donc marquer un joli but. »
Blanc a également fustigé le manque de réalisme de ses joueurs à Gerland. Et déplorer l’absence d’Ibrahimovic, notamment dans son rôle de passeur. « Edi (Cavani), Lucas et Ezequiel (Lavezzi) sont avant tout des joueurs de rupture. Il leur faut de bons ballons dans l’espace. » Une déclaration qui laisse sous-entendre que Yohan Cabaye pourrait être préféré à Marco Verratti derrière un trident de flèches sud-américaines, au détriment de Javier Pastore. Une option pragmatique, celle d’un entraîneur qui pense à nouveau à survivre avant de séduire.
Au Stade de France, Pierre Prugneau
(Photo Panoramic – Nolwenn Le Gouic)