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Betis – OL : joindre le futile à l’agréable
- Publié le: 18 septembre 2013
AVANT-MATCH. L’OL a suffisamment de soucis domestiques pour se jeter à corps perdu dans une très hypothétique épopée même pas lucrative. Mais les soirs d’Europe peuvent encore réveiller quelques vieux réflexes. Alors même si ce n’est que de l’Europa League, on va savoir à quel point l’OL a changé.

Henri Bédimo, l’homme qui prend de la place. (Photo Panoramic – Anthony Bibard)
L’enjeu. Se rassurer, déjà, après cinq match sans victoires, dont quatre défaites, sept buts encaissés pour un seul rendu. Après, en cas de victoire sur le terrain du Betis Séville, a priori l’autre favori du groupe (complété par les Portugais de Guimaraes et les Croates de Rijeka), la qualification pour les 16es de finale de l’Europa League serait quasi acquise. Pas de quoi s’extasier, mais le souvenir de la double confrontation contre Tottenham l’an dernier est autrement plus exaltant que la course pour la cinquième place de Ligue 1 qui s’annonce.
La compo. La « petite » coupe d’Europe, c’est fait pour faire tourner. Sauf que Rémi Garde le répète assez souvent : il n’a pas de quoi faire tourner. Et il n’a pas vraiment intérêt à le faire s’il veut que son équipe retrouve un semblant de cohésion. Mais a-t-il vraiment une équipe type ? La gène à la cuisse de Maxime Gonalons, qui l’avait contraint à sortir en fin de match face à Rennes, pourrait être le prétexte qui permettrait à Garde de tester la vie sans son capitaine. L’occasion de voir Jordan Ferri et, pourquoi pas, Arnold Mvuemba, histoire de laisser au joueur une ultime chance de montrer ce qu’il vaut. Ou, pour son coach, de trouver un argument définitif pour ne plus avoir à s’en soucier.
Si Mvuemba est de trop, numériquement, au milieu, Jimmy Briand a une carte à jouer au sein d’une attaque bien moins pourvue. Cela fait trois ans qu’il n’a plus été bon, si ce n’est – parfois – dans le registre de la combativité. Le come-back le plus inattendu de l’été va peut-être débouché sur la surprise de l’automne. À vrai dire, on n’y croit guère. Mais on ne demande qu’à être surpris.
Le groupe : A. Lopes, Gorgelin, Frick – Zeffane, Dabo, B. Koné, Umtiti, Bedimo – Gonalons, Fofana, Mvuemba, Ferri, Malbranque, Grenier – Pléa, Briand, Lacazette, Gomis, Fekir.
Le prono de la rédac. Un match nul 1-1. Un bon résultat à l’extérieur mais un nouveau match sans victoire. Pour un avenir toujours aussi incertain.