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À l’OL, on choisit sa famille
- Publié le: 11 juillet 2013
INSTITUÇÃO. Jean-Michel Aulas a profité de la présentation officielle de Miguel Lopes pour annoncer, en leur présence, que Maxime Gonalons allait rester au club et que Clément Grenier avait prolongé de deux ans. Pendant ce temps, Bafé Gomis s’entraînait avec les U19.
L’attaché de presse avait pourtant était clair : il serait de bon goût que les journalistes ne soient pas obnubilés par la présence de Jean-Michel Aulas et n’oublient pas la recrue. Pourtant, lorsque les acteurs, parmi lesquels deux invités surprise, ont fait leur entrée sur scène, on a vite compris que Miguel Lopes ne serait pas la vedette.
Maxime Gonalons n’était donc pas à la reprise de l’entraînement du Napoli ce jeudi matin. Et pour cause : il reste à l’OL. Où il va entamer sa troisième saison en tant que titulaire devant la défense. Une place que personne n’est en mesure de lui contester, puisqu’il demeure le seul à jouer dans son registre. C’est donc un double drame, sportif et sentimental, qui a été évité. Et le fait qu’il ait été convié à ce petit show prouve bien que les choses auraient pu tourner autrement.
Grenier pense à sa progression
Si Jean-Michel Aulas a insisté sur « l’ADN Olympique Lyonnais » en évoquant Gonalons et Grenier, on ne peut s’empêcher de penser que, si l’expression colle parfaitement au capitaine, toutes les cellules ne sont pas si actives chez Clément Grenier. Et même lorsque le meneur commence sa phrase par « je sentais qu’il y avait un projet », il la termine à la première personne : « … et que ma progression n’était pas terminée. » Il n’empêche que sa prolongation de deux ans, jusqu’en 2016 (comme Gonalons), reste a priori un bon coup pour l’OL, ce qui a fait dire au président : « Si on n’a pas d’argent, on a des idées… et de la tenacité. »
Gonalons promet à Miguel Lopes qu’ « il va bien manger »
Miguel Lopes serait quant à lui plutôt à ranger au rayon des idées. « Ça n’est pas un choix par défaut », a tenu à rappeler JMA, pour répondre au scepticisme ambiant. Et si le Portugais, qui s’est qualifié de « bosseur », a insisté à plusieurs reprises, dans une rhétorique très bisevacienne, sur sa volonté de « donner le maximum » et de « vaincre », il sait qu’il va d’abord devoir convaincre. En attendant, Maxime Gonalons a promis que ses coéquipiers et lui allaient le mettre à l’aise : « On a Antho (Lopes) qui commence à lui parler de ce qui se fait de bien à Lyon. Il va bien manger… »